La chine suffoque. Alors que le froid revient et que les centrales à charbon vont de nouveau tourner à plein régime pour amener de la chaleur dans les foyers de centaines de millions de chinois, le pays du Milieu cherche la solution pour perdre son titre, peu glorieux, de pays le plus pollueur au monde. Le smog, ce nuage de pollution qui englobe les grandes villes, est la cause de nombreux décès prématurés et de naissances à problème. Il fait aussi tourner la vie au ralenti lorsque que ce brouillard devient trop dense et que les autorités sont obligées de fermer les autoroutes et aéroports. Sans compter les effets sur la nature. Bref, un vrai problème sanitaire, économique et écologique que le gouvernement chinois a décidé récemment de prendre au sérieux.
Un plan d'action a été annoncé en grande pompe, début septembre. Dans les cinq prochaines années, la Chine compte ainsi réduire sa consommation de charbon à moins de 65% de sa consommation totale d'énergie primaire. Et ce sont des centrales nucléaires qui devraient fleurir pour remplacer les hautes cheminées fumantes des centrales à charbon. En revanche, pas sûr que les mineurs deviennent des ingénieurs en fission atomique... Une carotte est aussi promise aux régions qui feront des efforts pour faire la guerre au smog. Le ministère chinois des Finances a débloqué un budget de 5 milliards de yuans (814 millions de dollars) pour récompenser les plus écolos.
Les autorités ont aussi décidé de mieux informer la population. Des brochures sur les risques de la pollution de l'air ont été distribuées. Elles visent à prévenir les habitants de rester au maximum chez eux en cas de smog pour éviter de mettre leur santé en danger. Chacun peut aussi désormais consulter les prévisions sur la pollution atmosphérique 24h00 à l'avance. Une échelle de six niveaux à été mise en place. Une manière de tenter de limiter les engorgements de voitures les jours à risques. Et il y a encore du travail à faire. En août dernier, les autorités ont compté, par exemple, vingt jours où la qualité de l'air ne répondait pas aux normes à Beijing.
La capitale chinoise a d'ailleurs décidé d'aller encore plus loin. Une enveloppe de 1.000 milliards de yuans (162 milliards de dollars) a été mise sur la table pour que le ciel bleu réapparaisse au dessus de la Cité Interdite d'ici 2017 . Dès aujourd'hui, un programme d'urgence a été mis en place. Désormais, en cas d'alerte rouge à la pollution, les véhicules sont uniquement autorisés à rouler selon un système de circulation alternée, en fonction du nombre pair ou impair de leurs plaques d'immatriculation. De quoi réduire ce satané smog chargé de particules fines, causé pour un quart par les véhicules, selon les autorités municipales de Beijing. Et comme la volonté peut parfois booster l'imagination, on parle de l'installation d'un aspirateur à pollution. Info ou intox ? Ce qui est sûr, c'est que les chinois en ont assez de s'intoxiquer.
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