780.000 immigrés naturalisés dans l’UE en 2011
Publié Par Contrepoints, le 28 novembre 2013 dans Nation et immigrationAu total 783.100 immigrés ont acquis la nationalité d’un État membre de l’Union européenne en 2011.
Le nombre d’octrois de nationalité peut être mis en relation avec le nombre de résidents étrangers. En 2011, les taux les plus élevés ont été enregistrés en Hongrie (9,8 octrois de nationalité pour 100 résidents étrangers), en Pologne (6,7), en Suède (5,8), à Malte (5,3) et au Portugal (5,2), et les taux les plus bas en République tchèque et en Slovaquie (0,4 chacun), en Lettonie (0,6) en Estonie et en Autriche (0,7 chacun). La moyenne dans l’Union a été de 2,3 octrois de nationalité pour 100 résidents étrangers.
Par rapport à la population totale de chaque État membre, les taux les plus élevés d’octrois de nationalité ont été constatés au Luxembourg (6,6 octrois de nationalité pour 1.000 habitants), en Suède (3,9), au Royaume-Uni (2,8) et en Belgique (2,7). Dix États membres de l’Union ont accordé moins d’une nationalité pour 1.000 habitants. La moyenne de l’Union s’est établie à 1,6 octroi de nationalité pour 1.000 habitants.
En 2011, les nouveaux citoyens de l’Union étaient principalement originaires d’Afrique (26% du total des acquisitions de nationalité), d’Asie (23%), de pays européens hors UE (19%), d’Amérique du Nord et du Sud (17%) ou d’autres États membres de l’Union (11%). Près d’un quart des nouveaux citoyens de l’Union étaient Marocains (64.300 personnes, dont 55% ayant acquis la nationalité française ou espagnole), Turcs (48.900, dont 58% ayant acquis la nationalité allemande), Équatoriens (33.700, dont 95% ayant acquis la nationalité espagnole) ou Indiens (31.700, dont 83% ayant acquis la nationalité britannique).
Les Roumains (26.000 personnes) ont constitué le premier groupe de citoyens de l’Union ayant acquis la nationalité d’un autre État membre de l’UE, suivis des Polonais (11.000), des Italiens (7.500) et des Portugais (6.900).
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