C’est quoi le Paris préféré des Parisiens ? Quelles sont leurs meilleures adresses ?
Dans le cadre de l’étude « Le Paris Priceless – Le Paris des Parisiens », MasterCard France est allé à la rencontre des Parisiens pour les sonder sur leur attachement à Paris et dessiner une cartographie de leur Paris préféré, autour de 5 axes priviliégiés : Paris Foodie, Paris Arty, Paris By Night, Paris Shopping & Paris As a tourist. L’étude est très complète et je vous propose de se concentrer aujourd’hui sur les tendances du Paris Foodie des parisiens. Adresses d’avant-guarde, gastros, bars à vin, fast-food, restos de musée, zincs et brasseries, institutions mythiques et adresses secrètes avouables… Tout y est !
En terme de tendances, voici les 3 principales identifiées :
La Foodologie : l’antithèse de l’industrie du goût
Les Parisiens, en recherche de nouveautés et de spontanéité, sont peu réceptifs à ce qui peut se rapprocher d’une forme de récurrence. Dans cette étude personne n’a par exemple cité de chaîne de restaurants. Pour les parisiens, l’artisanat, voire l’art de la restauration, prévaut donc clairement sur le business. On constate même que la dimension commerciale du travail d’un chef peut clairement le desservir.
On veut du bon
On assiste ainsi à une valorisation de la simplicité au cœur de la table et à une ouverture certaine sur le monde : les chefs ne sont plus seulement français et les nappes en tissu disparaissent. L’enjeu : faire de la place au produit. On observe aujourd’hui, l’élévation, en qualité et donc en prix, de plats précisément supposés inférieurs (avènement de la “street-good“ avec les take-away et autres food-truck très qualitatifs).
Cook it Yourself + Food and the Gang = The Future
C’est aussi l’acte de faire qui attire. Dans une grande capitale, l’envie de gestes plus manuels et l’attrait de l’artisanat new generation sont des éléments récurrents dans le discours développé par les personnes interrogées. Les Parisiens ont ainsi adopté le « Cook It Yourself » et au travers de sa large offre de lieux dans lesquels on apprend à cuisiner, Paris les y a aidés. Jusqu’à parfois envisager une reconversion. Les projets entrepreneuriaux dans ce domaine ne manquent pas. Leur forme en revanche évolue : crise oblige, on se lance moins facilement seul. C’est l’effet « Food & The Gang » : les « Sans Cuisine Fixe » parisiens se regroupent et montent des projets qui tendent de plus en plus vers le « coollaboratif » (Les Camionneuses, La République pâtissière…).
Autre conclusion plus générale du rapport :
la géographie du Paris préféré des parisiens évolue
Le rapport rive gauche – rive droite se transforme. Il apparaît clairement que le nord de Paris attire davantage que le sud. Au nord, c’est le nord-est qui paraît « bouillonner » le plus, quand au sud, le sud-ouest semble relativement moins attractif dès lors qu’il s’agit de sortir dîner, danser ou aiguiser sa curiosité. Une nouvelle géographie de la vitalité urbaine semble ainsi se dessiner dans un nord-est de Paris étendu allant du 18ème au nord du 12ème. Dans cette zone, à l’instar de ce que l’on voit à New York et à Londres par exemple, les quartiers se rebaptisent – comme s’il s’agissait de désigner un nouveau projet de quartier. SoPi (South Pigalle) est “né” il y a déjà quelques années, NoMo (North Montmartre) semble bien parti pour prendre la même voie. East Belleville ou MaBaCha (Marais-Bastille-Charonne) peuvent-ils exister demain ?
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Ces conclusions sont issues de l’étude « Le Paris Priceless – Le Paris des Parisiens », organisée par Priceless Paris, un programme d’offres et événements, ouvert à tous les titulaires de cartes MasterCard, basé sur 6 univers liés à l’art de vivre et aux loisirs (gastronomie / musique et théâtre / musées et sorties / voyages et hôtels / sports et bien-être / shopping).