Pourtant, la première convention d'occupation du domaine publique a été annulée par le Tribunal administratif et la Cour administrative d'appel qui relevaient l'absence de contre-partie financière versée à la Ville pour occupation de l'emprise Hébert, la redevance étant assise sur le Chiffre d'affaires du tournoi, le centre d'entraînement n'en générant aucun.
Malgré ces décisions, la FFT poursuit la construction de son nouveau par provocation ou inconscience malgré ces premiers déboires judiciaires.
L'ensemble des associations de défense de l'environnement et du patrimoine luttant contre le projet actuel d'agrandissement du stade Roland Garros condamne unanimement ce choix et introduit un recours suspension contre le permis de construire. Des recours contre la CODP 2, la révision simplifiée du PLU et le PC du CNE sont déjà en cours d'instruction par le tribunal administratif de Paris.
Et pourtant, la ville se fait la complice de ces coups de force.
Agnès Popelin