Celtic – Milan AC : Résumé et notes

Alors que Milan est au plus mal en championnat, la campagne européenne reprend ses droits et Milan doit faire face au Celtic de Glasgow qui joue sur leurs terres. Un match extrêmement difficile tant on sait que les écossais savent rendre difficile chacune de leur réception en Ligue des Champions. Milan repart donc en 4-3-2-1 avec Birsa et Kaka en soutien de Balotelli. Sur la ligne médiane, nous retrouvons Poli qui remplace Muntari, indisponible ce soir. Esperons que Kaka, notre joueur en forme, puisse se rappeler les bons souvenirs de 2007 (et les faire rappeler aux écossais !)

Le match commence avec une ambiance très chaude de la part des supporters et le Celtic n’hésite pas à se projeter vers l’avant, prêt à ne rien concéder aux erreurs milanaises. Heureusement, du côté rossonero, il y a un véritable diable qui retrouve ses jambes de 20 ans et qui semble avoir envie de faire mal une nouvelle fois aux écossais : Ricky Kaka ! Malgré les possibilités du Celtic gâchées, le Milan va prendre l’avantage (sur corner !) avec un Kaka laissé seul à l’abandon au milieu de la surface qui n’a plus qu’à décroiser sa tête sans même avoir besoin de sauter… 0-1 pour Milan ! Si la possession dans ce match est équilibrée, l’écart dans le jeu est monumental avec un Milan qui se contente de contres (et souvent mal exploités si le ballon quitte les pieds de Kaka) tandis que la défense se retrouve à plusieurs reprises à l’agonie avec des errements de Zapata ou Emanuelson. Heureusement la mi-temps arrive après un coup-franc lointain mais qui fait trembler tout les milanisti tant le contexte incite peu à l’optimisme.

En seconde période on retrouve des écossais toujours aussi revanchards et ils obtiennent un coup-franc à 20m. Repoussé par le mur, le tireur remet en cloche au second poteau pour un partenaire qui reprend de volée à bout portant mais le ballon arrive directement sur Abbiati : quel miracle ! Nocerino entre juste après cette occasion pour remplacer Abate. Cornet pour Milan, ballon au second poteau qui est repris mollement par Nocerino mais la défense du Celtic ne réagit pas. Zapata, à un mètre du but n’a plus qu’à la pousser au fond : 0-2 ! Le Celtic tente une réaction d’orgueil en marquant un but néanmoins entaché d’un hors-jeu manifeste. Suite à cela, les verts et blanc accusent le coup et se montrent peu dangereux. Mais sur une relance en profondeur anodine de la défense, à 60e minute, Balotelli conclut d’une petite frappe croisée pour permettre à Milan de souffler : 3-0 ! Encore une fois, le Celtic se procurera une occasion quelques minutes après mais cette fois c’est à quelques centimètres du poteau. Une fois le break fait, Milan va simplement gérer cette rencontre tranquillement jusqu’à la fin. La rentrée de Robinho n’y changera rien et c’est une victoire précieuse qui est promise aux milanais, qui plus est avec 3 buts d’écart ! Dommage que dans le même temps, Barcelone n’ai rendu qu’une copie médiocre face à l’Ajax en perdant 2-1. Le dernier match contre les hollandais sera donc une finale pour la qualification : un nul ou une victoire suffisent. Et pourquoi pas, soyons fous, aller chercher une première place si Barcelone se prend une nouvelle fois les pieds dans le tapis.

Les notes :

Abbiati (6,5) : Présent sur les corners et différents centres, il nous ferait une faveur si son jeu au pied ne le mettait pas directement en danger. Bon match du gardien milanais.

Abate (6) : Mi-temps anecdotique où on peine à le voir percer sur son côté aussi bien défensivement qu’offensivement. Remplacé à Nocerino à la 45e.

Bonera (6) : Prestation tout à fait correcte de la part du revenant milanais en défense centrale. Son placement lui aura permis de résister aux différents assauts des écossais.

Zapata (6,5) : Même chose que Bonera, sauf qu’il a le bonheur de pouvoir marquer le 2e but milanais.

Emanuelson (6) : Beaucoup d’activité de la part du batave, néanmoins on peut quand même se demander quand il arrêtera d’offrir des boulevards à ses adversaires pour centrer…

Montolivo (5) : Expatrié sur l’aile gauche pour permettre à Poli de mieux s’exprimer, Montolivo aura passé une soirée hors du cou. Passes latérales ou ratées, jeu ralenti, mauvais choix… Il faut se ressaisir immédiatement !

De Jong (6,5) : Comme toujours j’ai envie de dire, avec De Jong, on a une garantie d’un minimum syndical dans le travail fourni sur une rencontre. Il prend le contrôle du jeu et même si ça manque d’originalité, c’est efficace.

Poli (6) : Aussi bien mezz’ala que terzino, il se bat et provoque par son activité sur son côté. Pas décisif ce soir mais cela fait du bien de voir un joueur se donner à fond.

Birsa (5,5) : Pas au niveau de ses coéquipiers, Birsa n’a que peu été vu ce soir sur la ligne offensive comme ce fut le cas à de nombreuses reprises. Après quelques étincelles, c’est dommage… J’augmente un peu la note parce qu’il sait tirer correctement les corners, c’est toujours ça.

Balotelli (6,5) : Enfin un Balotelli qui ne tombe pas au moindre contact ! Et voilà, cela nous offre un 3e but et une bouffée d’air frais. Avant cela, il y avait un peu d’activité mais ses choix n’étaient pas forcément les bons durant la rencontre, cherchant trop souvent le plus difficile.

Kaka (7,5) : Merci d’être revenu à la maison ! Quelle activité, quel génie, quel placement ! Si son but n’est pas « magique » il débloque Milan dans cette soirée et ses accélérations nous ont rappelé par moment ses plus belles années chez nous. Un leader !

Les remplaçants :

Nocerino (6) : Rien de spécial à noter pour un joueur qui ne semble plus capable de faire la différence. Au moins, tactiquement, il s’est calmé pour servir le collectif durant la seconde période et tenir la rencontre.

Constant (/) : non noté

Robinho (/) :  non noté

Allegri (6,5) : Après un tel score, difficile d’aller tacler l’entraineur sur quoique ce soit. Avec un Kaka qui marche sur l’eau c’est de tout façon plus simple d’aller affronter une équipe. Si dans le jeu, tout n’est pas réglé (le Celtic s’est montré dangereux à plusieurs reprises et Milan a surtout joué en contres) il y a quelque chose d’évident qui se dégage : il n’est pas (encore) lâché par son groupe !

PS : Désolé, je me suis endormi sur les dernières minutes du match, ce qui fait qu’après mon assoupissement je tente de rédiger cet article. J’espère qu’il n’y aura pas trop de bêtises.