BOUIRA - L’importance du management des différents types de risques financiers pouvant menacer les banques et autres institutions financières constitue un des axes abordés, mardi à Bouira lors d’un colloque, par des chercheurs et professeurs venus d’universités du pays, de Tunisie, d’Egypte et de France.
A l’ouverture de ce colloque international sur "Le management des risques financiers et son impact sur les économies mondiales", ouvert à l’université Akli Mohand-Oulhadj de Bouira, les participants comptent aborder, durant deux jours, les grands axes du thème principal, dont notamment l’évaluation et la gestion des différents risques financiers afin de faire face à toute crise financière ou économique.
A propos des types de risques financiers, les intervenants en comptent plusieurs types, mais, ont-ils précisé, "il est difficile d’en dresser une liste définitive et exhaustive, dans la mesure où la globalisation continue des économies, mais aussi des marchés financiers, combinée à la précarité des prix et à la versatilité des taux d’intérêts, a donné lieu à une considérable augmentation du nombre (risques)".
Le paysage financier s’enrichit régulièrement de nouvelles techniques et technologies, créant ainsi automatiquement de nouveaux risques. D’où le besoin "d’être constamment à jour", a notamment indiqué, dans son exposé, Berrak Mohamed, enseignant à l’université d’Alger.
Néanmoins, il est possible de distinguer quelques grandes catégories de risques financiers dits "classiques", comme le risque de taux, le risque de contrepartie, le risque de change, entre autres, a-t-il relevé.
Les différents intervenants lors de cette rencontre de deux jours, initiée par la faculté des sciences économiques de Bouira, ont estimé, en outre, que l’évolution et la complexité des services financiers et bancaires, ainsi que la dépendance à l’égard de la technologie et l’expansion des institutions financières dans l’exercice de leurs activités au niveau international, ont conduit à l’augmentation et à la multiplication des risques financiers.
APS