Voici quatre extraits, caviardés, d'un argumentaire portant sur ce que certains appellent "dérive du droit à la nationalité " :
[...] n'a jamais été contre la naturalisation. Il s'oppose à toutes les procédures de naturalisation automatique ou de plein droit, parce qu'il considère simplement que la naturalisation doit parachever un processus d'assimilation. Par nature en effet, la naturalisation implique le désir de devenir [...], exprimé sous la forme d'une demande expresse, et suppose de démontrer que l'on a acquis la langue, les mœurs, les usages et les valeurs qui fondent la civilisation [...]. Faute de quoi, être français n'a pas plus de signification qu'être abonné à [...].
Puis plus loin :
En Suisse, toute naturalisation est soumise à l'avis du conseil municipal de la commune de résidence du requérant. Aux Etats-Unis, le postulant doit parler et écrire l'anglais, faire preuve de son acculturation, de connaissances historiques et politiques et démontrer la qualité de ses motivations. Les pays arabes exigent la connaissance de la langue arabe et parfois même l'appartenance à la confession islamique.
Mais encore :
Les naturalisations massives permettent de rayer chaque année entre [...] et [...] personnes des statistiques des étrangers et de prétendre ainsi que leur nombre reste stable.
Et enfin :
La déchéance de la nationalité pourra être prononcée, dans les dix années suivant l'accès à la nationalité, à l'encontre des personnes ayant attenté aux intérêts de la [...] (y compris les troubles à l'ordre public), ainsi qu'aux condamnations à plus de six mois fermes de prison, quel que soit le crime ou le délit commis.
On pourrait croire ces arguments issus tout droit d'un tract du parti de Zottel. Mais il n'en est bien évidement rien.
Un coup de gogole et vous serez bien vite renseigné.
A moins que - et je suis certain que c'est les cas - vous n'ayez déjà deviné.
Mots-clés : exclusion, naturalisation, populisme, xénophobie