Ce soir, sur le plateau du Grand Journal de Canal Plus, un jeune homme qui bégaie est venu témoigner en direct (bravo à lui !) de ce qu'il a vécu lorsqu'il était étudiant (écolier), et du livre qu'il a écrit à ce sujet. (je vous mettrais la vidéo du replay dès que je l'aurai...)
Concernant cette campagne de prévention du harcèlement à l'école, des petits clips ont également été réalisés, pour servir d'outils pédagogiques. L'un d'eux met en scène Enzo, un petit garçon qui bégaie. Je vous laisse le découvrir dans la vidéo qui suit :
Bégayer, ce n’est pas drôle ! par EducationFrance
Anne Marie Simon, orthophoniste, (ancienne présidente de l'APB) , qui oeuvre énormément pour la cause du bégaiement, notamment auprès des ministères, a participé activement à l'élaboration de ce clip, ainsi que d'autres personnes membres de l'APB.
Une belle réussite ! Aussi simpliste soit-il, c'est une excellente chose que le bégaiement soit mis sur le devant de la scène, surtout dans le cadre d'une telle campagne.
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- sensibilisation : dans un premier temps deux clips pour les écoles secondaires ont été réalisés, avec les témoignages sur leur vécu de Chimène Badi, actrice, et Christophe Lemaître, champion d’Europe d’athlétisme. Puis dix clips, produits par les Petits Citoyens, sont destinés aux enfants de primaire. Ces dessins animés sont, à partir d’aujourd’hui, disponibles sur le site. Ils sont accompagnés d’un guide pédagogique, ainsi que de la description d’activités pédagogiques, déclinées dans la classe, l’école ou pour les parents.
- prévention : le ministère s’inquiète en particulier de la violence sur internet. Un guide « de prévention de la cyber-violence entre élèves » est disponible. Selon Eric Debarbieux (délégué ministériel en charge de la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire), elle nécessite une nouvelle alliance parents /école.
- formation : il y a eu 162 formations du personnel de l'Éducation Nationale depuis janvier 2013, plus la formation d’autres intervenants contre cette violence que sont les ambassadeurs d’UNICEF, sensibilisées au harcèlement, et des référents académiques (31) qui coordonnent les actions de formation et sensibilisation.
- Six fiches pour savoir quoi faires’adressent aux différentes personnes concernées par ces situations de malmenages (élèves du primaire, collège et lycée, parents de victimes, témoins…) sont aussi disponibles sur le site.
La seconde étape du travail de l'association parole bégaiement sera une enquête sera menée par 60 orthophonistes de l'APB auprès de leurs patients (enfants, adolescents, adultes). Cette enquête permettra de déterminer si le terme de harcèlement, qui s’exerce à l’encontre des enfants qui bégaient, convient.
Cette enquête servira également à savoir combien d’enfants sont malmenés et/ou harcelés à l’école primaire, et comment ils le sont, le cas échéant.
Dans une troisième étape l'APB travailera sur ce qu’il conviendra de faire pour cibler la campagne sur ces enfants, par la publication des résultats de l’enquête auprès des pouvoirs publics, et si les choses continuent dans le bon sens, fabriquer un outil pédagogique pour les écoles.
De belles avancées en perspectives pour ouvrir les esprit à la cause du bégaiement !
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