The Blacklist // Saison 1. Episode 9. Anslo Garrick, Part 1.
En changeant les rôles, The Blacklist parvient à délivrer un épisode surprenant et efficace. La plupart de ce nouvel épisode se situe dans le sous-sol protégé du FBI, ce qui
permet de faire à la fois un épisode bouteille (et donc des économies dans le budget de la série) mais également de créer une ambiance de tension particulièrement efficace. Je ne me suis pas
ennuyé une seule seconde et c’est au fond ce que je suis venu chercher quand j’ai décidé de regarder The Blacklist. Cette semaine, la série nous introduit donc Anslo Garrick dans
un double épisode qui promet d’avoir une seconde partie encore plus intéressante. Ce que j’ai bien aimé chez ce méchant incarné par un très convaincant Ritchie Coster (vu dans
Luck notamment), c’est qu’au delà de la caricature qu’il semble incarner il y a une volonté derrière de faire quelque chose. L’épisode doit faire passer le temps. Du coup, il y a
des discussions qui donnent de l’épaisseur aux personnages et même à des personnages que l’on attend pas du tout.
Mais l’épisode prend également quelques risques comme mettre la vie de Donald en danger. On ne sait pas s’il va s’en sortir même si je me doute ce cela sera le cas mais en tout cas Donald sert
réellement à quelque chose pour la première fois depuis le début de la saison. Alors qu’il se retrouve coincé dans la boite avec Red, tout cela évolue de sorte à délivrer quelque chose d’assez
plaisant. En tout cas, les scénaristes savent très bien s’y prendre et ce n’est pas plus mal. Pendant ce temps nous avons également Harold qui tente de donner un peu de profondeur à son
personnage. Sa place reste encore à définir. Il est certes à la tête des opérations mais dans cet épisode de The Blacklist il ne contrôle pas aussi bien les choses. Il sait
pertinemment que Red est quelqu’un d’imprévisible mais le fait qu’un ennemi de Red vienne sur son terrain est encore plus perturbant pour lui. Si Harry Lennix n’est pas l’acteur
le plus finaud de sa génération (on se souvient de Dollhouse), il reste assez intelligent pour ne pas trop en faire. Ce qui rend sa prestation convaincante.
Note : 8/10. En bref, un épisode géré avec beaucoup de malice. Réussi.