En déplacement depuis 2 semaines à Alger, Zeine Zeidane du Fonds Monétaire International (FMI) a déclaré lundi 25 novembre que l’Algérie devait « renforcer les recettes hors hydrocarbures, maîtriser les dépenses courantes et maintenir l’investissement public, lequel revêt une importance cruciale pour la croissance ».
Selon ce responsable du FMI, si l’Algérie ne se penche pas sur une meilleure gestion de ses dépenses courantes, le pays pourrait revenir à une situation d’endettement. En effet, la réduction de l’inflation à 4,5% en octobre (contre 8,9% à la même période l’année dernière) ainsi que les résultats économiques « satisfaisants » pour 2013, étaient liés »à une politique monétaire prudente ».
Toutefois, le FMI juge que la croissance devrait être moins forte que l’an passé. « La production d’hydrocarbures continue de fléchir tandis que la consommation intérieure croît rapidement, ce qui pèse sur les exportations », estime Zeine Zeidane.
L’institution a ainsi invité les autorités algériennes à « adopter des mesures destinées à réduire la consommation intérieure d’hydrocarbures [qui représentent 97% des recettes en devises du pays] et à diversifier les exportations ».