La lourde défaite encaissée par Tottenham à Manchester City dimanche dernier lors de la 12eme journée de Premier League pourrait laisser des traces dans les semaines à venir. D’autant que le manager Andre Villas-Boas ne ferait plus l’unanimité au sein du club et de son vestiaire.
« C’est la pire défaite pour tout le monde à Tottenham ». C’est par cette phrase que le manager de Tottenham, Andre Villas-Boas a résumé la correction reçue par son équipe sur la pelouse de l’Etihad Stadium dimanche dernier (6-0) face à Manchester City. Une défaite qui fait désordre pour une équipe qui a dépensé 120 millions d’euros en transferts l’été dernier pour tenter d’accrocher au pire une place en Ligue des Champions et au mieux, concourir pour le titre de champion d’Angleterre. Et ces jous-ci, du côté de White Hart Lane, c’est la soupe à la grimace dans les salons d’honneur. L’heure serait à la réflexion laissent entendre plusieurs médias anglais. Faut-il ou non continuer à avec Andre Villas-Boas.
Car au-delà de l’humiliation, c’est bien un coup dur pour le technicien portugais. L’ancien manager n’avait pas caché lors de son arrivée en 2012 à Tottenham, qu’il voulait se relancer et prouver à l’Angleterre qu’il avait sa place dans un grand club. Mais sa première saison, en dépit d’être catastrophique, c’était soldée par une cinquième place alors qu’à quelques journées de la fin du championnat, les Spurs occupaient une solide quatrième place loin devant Arsenal qui finira finalement par les dépasser. Après la rencontre face à City, Daniel Levy, le président, et Franco Baldini, le directeur sportif, étaient en grande discussion dans les entraves du stade. De quoi ont-ils parler ? Certains avancent l’idée d’un ultimatum qui aurait été adressé au technicien portugais dont l’équipe pointe désormais à la neuvième place. Certes à la lecture du classement, on voit que Tottenham n’a que deux points de retard sur le quatrième et premier qualifié pour la C1, mais cette défaite humiliante fait désordre.
Si publiquement, les dirigeants tentent de garder leur dignité, il se murmure qu’à l’intérieur du club, la soupape serait prête à exploser. Mais les dirigeants ne sont pas seuls à s’interroger sur leur manager. Désormais, Andre Villas-Boas doit aussi faire face à la colère de son vestiaire. Certains joueurs ne seraient pas privés de lui dire ses quatre vérités après que le technicien portugais ait lancé en conférence de presse que certains joueurs lui ont fait honte. Un point de non-retour ? Les prochains matchs donneront leur part de vérité. D’autant que le programme qui s’annonce n’est pas des plus reposant. Le week-end prochain Tottenham accueille un Manchester United en plein renouveau et un nouveau revers pourrait précipiter la chute de Villas-Boas. Deux ans presque après son limogeage de Chelsea.