Allez, on continue… Vous ne m’en voudrez pas, si après, je fais une petite pause…
Le terme est sûrement exagéré mais j’ai moins « souffert » avec ce titre qu’avec ses prédécesseurs… Cela s’explique certainement par la brièveté des histoires. En effet, ici, nous ne sommes pas confrontés à une seule énigme policière mais à plusieurs, recoupées dans de courtes nouvelles.
Chaque mardi, Miss Marple retrouve ses amis dans ce que l’on pourrait appeler un club. Parmi les participants, se trouvent son neveu Raymond, Joyce, une jeune femme moderne mais aussi un charmant couple, le colonel Bantry et sa femme Dolly. A tour de rôle, une des personnes présentes raconte une énigme policière dont il connaît la solution, que les autres doivent trouver. Miss Marple, du fond de son fauteuil, occupée à compter les mailles ou les rangs de son tricot, se montre plus perspicaces que tous les membres de ce club du mardi. Elle s’avère être égale à elle-même : douce, effacée, gentille, tendre et incroyablement perspicace. C’est très amusant de la voir résoudre tous ces petits mystères sans bouger de son fauteuil, sans poser de questions, avec l’air un peu absent par moment.
Alors, si comme moi, vous n’êtes pas forcément très attirés par le genre policier mais que vous voulez tout de même tenter quelques lectures, je vous conseille ce titre, beaucoup plus digeste.
Chaque mardi soir, Jane Marple réunit ses amis pour tenter de résoudre une série d’énigmes prétendument insolubles. Mais voilà, Miss Marple est convaincue qu’aucun mystère ne doit pouvoir résister à un certain type d’esprit… Et si c’était le sien justement ? C’est ce qu’elle va tenter de nous prouver avec son club du mardi, en s’attaquant à treize cas des plus complexes…