Le point Sarkozy de la semaine #S01#E02

Publié le 26 novembre 2013 par Juan
On y retourne. On aurait voulait éviter. Impossible, chaque semaine le voici dans les gazettes politiques qui cherchent du sujet à papier.
Nicolas Sarkozy, ces derniers jours, assistait encore aux concerts de sa femme Carla dans quelques petites salles de la proche banlieue parisienne. La tournée de Carla Bruni-Sarkozy privilégie visiblement des communes à noyau sarkozyste.
A Longjumeau, l'iPhone de l'envoyé spécial du Petit Journal de Canal+ chope Nicolas Sarkozy souriant aux micros d'Europe 1 et de RTL, dans la salle même du concert. La séquence est diffusée le 18 novembre. On y voit notre ancien monarque ravi. Sur RTL, il explique qu'il est "ému" d'être ainsi applaudi par une partie du public. "Je suis venu la soutenir, ce qui est normal. Elle m'a tellement soutenu elle-même, le moins que je puisse faire c'est de la soutenir et d'être là avec elle. Et puis c'est une salle où j'ai parlé..."
Il y en une autre de ces représentations, samedi soir, au Casino de Paris. Nicolas était accompagné des époux Balkany.Il s'est (encore) ovationné. L'ancien monarque a transformé la tournée de son épouse en tour de chauffe pré-électoral.
Mardi 19, Sarkozy était à New-york, pour une conférence payée par Goldman Sachs.  Il lâche une phrase qui réjouit et intrigue BFM-TV, qui rapporte la chose:
"I'm ready to run a business"
Sarkozy cherche un job. Dix-huit mois qu'il est parti de l'Elysée, et visiblement, personne n'a pensé à lui pour diriger une entreprise. Ce cri du coeur, devant quelques hommes d'affaires, sonnait comme l'aveu d'une déception intime. 
Du business, Nicolas Sarkozy a montré qu'il savait en faire, pour les autres. La semaine passée fut l'occasion de quelques confirmations sur le lobbying de Sarkozy pour la candidature du Qatar à l'organisation de la Coupe du monde de football en 2022.  Le président de la FIFA, Sepp Blatter, a en effet déclaré que la France et l'Allemagne avaient "fait pression pour que la Coupe du Monde 2022 soit attribuée au Qatar."
De quelle pression s'agissait-il ?

Sarkozy a une autre obsession.
Il en veut à François Bayrou, la haine est tenace. La peur aussi. Nicolas Sarkozy craint que ce rassemblement des centres ne gêne son propre retour en 2017.  Il exhorte ces partisans à faire barrages à l'ex-candidat centriste qui désormais brigue la mairie de Pau: "Il faut le tuer !" Sarkozy a toujours des formules plaisantes pour évoquer ses adversaires politiques.

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