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Un jour ma spontanéité me perdra. C’est simple soit je réfléchi trop et ça me paralyse, soit je ne réfléchis pas du tout et je me précipite tête baissée dans les ennuis.
Je n’ai pas résisté, ni même hésité un quart de seconde, quand un ami nous a envoyé la proposition d’un week-end commun tous ensemble dans une jolie petite ville hors des frontières de l’hexagone.
Dans ma petite tête, tilt, j’ai uniquement pensé : dépaysement, changement d’air, nouveauté, voyage, découverte, amitié, youpi un chouette projet !
Je n’ai d’abord envisagé que le bon, le très très bon côté de la chose. Passer du bon temps, en bonne compagnie, à faire la découverte d’une ville d’Europe où je n’ai encore jamais eu l’occasion de mettre les pieds. Que demander de mieux ?
Et puis là, juste en sortant de mon super bilan des cagades amoureuses de 2013, je réalise qu’il va falloir que je me méfie de ma spontanéité pendant ces 48 heures et que je réfléchisse un minimum avant de parler et d’agir… Ce qui n’est pas pas exactement gagné d’avance.
Grosse maline que je suis, je vais passer ce week-end découverte avec Mister Nice ET Teddy-chat-ours. Évidemment il y aura d’autres amis avec nous. Heureusement…
Ça me saoule d’en venir à ne plus me faire confiance, de devoir me méfier de mes propres réactions.
Je n’ai pas envie de les éviter pour éviter les problèmes, je n’ai pas envie de me prendre la tête mille ans à l’avance à propos des éventuelles bourdes que je suis susceptible de commettre, j’ai juste envie que tout se passe bien.
Dites-moi juste que tout va bien se passer et que j’ai bien fait d’accepter.
♬ ♪ ♩ J’ai accepté par erreur ton invitation, j’ai dû m’gourer dans l’heure, j’ai dû m’tromper dans la saison♫ ♭ ♪