The Crazy Ones // Saison 1. Episode 9. Sixteen Inch Softball.
The Crazy Ones tente de nous raconter comment une agence de communication tente de tourner et comment elle s’amuse afin de trouver de nouvelles idées. Certes, Roberts &
Roberts est une agence différente. Notamment car Simon n’est pas quelqu’un de normal et qui a toujours les bonnes idées au bon moment (surtout au dernier moment). Mais je dois avouer que dans
tout cela, la série parvient à créer quelque chose d’assez intelligent, notamment en s’amusant avec les personnages. Cet épisode est à mon humble avis l’un des plus réussis de la saison. Ce
n’était pas tordant mais c’était tout ce que The Crazy Ones doit être à la fois. C’était amusant, léger, bon enfant et puis je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. Et Dieu
sait que c’est important quand on regarde une série de ne pas s’ennuyer. Enfin, vous ne pensez pas ? Du coup, dès l’introduction qui était déjà assez drôle, j’ai trouvé l’idée de nous offrir une
petite partie de softball entre Creatives et Accounts plutôt bonne. Surtout que même si je n’aime pas le sport, l’idée de forger l’esprit d’équipe autour d’un seul et même but était une brillante
idée.
La mise en scène de The Crazy Ones participe elle aussi au côté léger et amusant de cette petite partie de softball, surtout quand Simon (qui avait gagné le jeu il y a dix ans
n’a pas remis le couvert depuis) se retrouve face à une sorte d’impossibilité de gagner une nouvelle fois. Mais dans The Crazy Ones il n’y a pas de perdants, que des gagnants.
Surtout que l’ensemble fonctionne là aussi sur l’esprit d’équipe avec une petite morale jamais ennuyeuse à la clé. Il y avait de très bonnes répliques (notamment sur le fait que l’agence avait
balancé le compte des Pocket Motorcycle pour une histoire de gosses obèses), qui mettent elles-aussi en scène le monde de la communication. Autant dire que c’est pile poil ce que je recherche
quand je regarde cette petite série. Dans tout cela, The Crazy Ones se permet également de faire évoluer la relation entre Simon et Gordon. Ce dernier n’est pas forcément le
meilleur personnage de la série mais il permet aussi de canaliser légèrement Simon. Robin Williams est quelqu’un d’assez incontrôlable parfois (bien que je le trouve plutôt
détendu dans cette série et pas trop hystérique).
Note : 7.5/10. En bref, l’un des meilleurs épisodes de The Crazy Ones jusqu’à présent.