Le scénario de LA REINE DES NEIGES nécessitait des décors spectaculaires, faits de gel, de neige et de glace, mais aussi de châteaux et de montagnes. Les cinéastes ont pris pour point de départ le conte original d’Hans Christian Andersen qui se déroule en Scandinavie. L’équipe du film a ensuite puisé des détails dans les paysages majestueux et escarpés de Norvège pour concevoir le royaume fictif d’Arendelle, qui est édifié au bord d’un fjord et emprunte certains bâtiments et éléments à l’architecture norvégienne classique, comme l’église de bois médiévale par exemple. Un cadre vraiment parfait pour le voyage d’Anna et Kristoff.
L’équipe de LA REINE DES NEIGES a consulté des experts et fait des recherches approfondies pour créer un monde qui soit à la fois crédible et inspirant tant dans les costumes que dans les coiffures. Mike Giaimo et son équipe se sont basés sur le bunad, le costume norvégien à la coupe élaborée et aux motifs colorés mais aussi sur le Rosemaling, l’art décoratif traditionnel que l’on retrouve dans toute l’histoire de la Norvège, et qu’on peut remarquer tout au long du film, que ce soit dans les vêtements, dans l’architecture ou même dans les créations de glace d’Elsa.
Vive la neige!
Avec un film inspiré d’un conte intitulé LA REINE DES NEIGES, l’équipe savait dès le départ que l’intrigue prendrait place dans un cadre hivernal. C’est d’ailleurs un des éléments qui a séduit le réalisateur Chris Buck : «Autant avec un paysage neigeux on peut avoir une toile de fond glaciale, autant on peut aussi avoir une jolie ardoise immaculée où tout devient possible. Mais comme ça reste difficile de rendre l’ensemble crédible en se basant sur la réalité, nous avons cherché à lui apporter des touches de magie».
L’équipe a donc dû apprendre à créer de la neige et à lui trouver des textures variées, comme l’effet mouillé ou la poudreuse. Elle a également cherché à la représenter au mieux lorsqu’elle se trouve en contact avec les vêtements ou les chaussures.
Pour créer des empreintes ou des blocs de neige, l’équipe a utilisé un autre outil appelé « Snow Batcher » et a fait appel à des scientifiques experts de la neige, dont Ken Libbrecht de Cal Tech, qui étudie les flocons dans un environnement protégé. Ce dernier leur a expliqué le processus de ramification et de plaquage expliquant pourquoi il n’y a pas deux flocons identiques. Son expertise a aidé l’équipe à créer 2000 flocons différents pour LA REINE DES NEIGES.