Le froid hivernal et les premières neiges ont fait leur retour sur les crêtes de l’arc jurassien. Induite par la baisse des température et la diminution de la lumière, l’hermine a entrepris sa mue saisonnière pour se parrer d’un manteau blanc immaculé. Elle ne gardera de noir que le bout de sa queue et ses yeux perçants.
Espérant photographier ce petit mustélidé en manteau d’hiver, je me suis rendu à plusieurs reprises en un endroit réputé pour en habriter, sans pourtant pouvoir en photographier. Ce n’est que de très loin et brièvement que l’hermine m’a fait un clin d’oeil avant de s’éclipser dans une galerie de neige. Ne pouvant pas vous proposer une image digne de ce nom aujourd’hui, voici un cliché pris ce printemps alors que l’hermine avait déjà entrepris sa mue printanière.
Neuchâtel, le 25.11.13