"Travailler c’est vivre" dit Voltaire. Les émigrants africains ne voulant plus vivre dans la misère rêvent de venir travailler en Europe. Les causes profondes de ce massif exode résultent d’une combinaison de facteurs économiques et politiques qui engendrent un tissu social défavorisé. On dénombre dans cette migration une autre population, les intellectuels et les étudiants. La politologue et sociologue Catherine Wihtol de Wenden le fait remarquer dans son livre "Atlas des migrations dans le monde: réfugiés ou migrants volontaires" (les jeunes hommes ruraux et peu qualifiés sont désormais rejoints par des jeunes hommes qualifiés voire très qualifiés …). Les cerveaux africains fuient.
Malheureusement beaucoup de migrants meurent quotidiennement dans le désert, dans la mer, sur les routes, de faim, et de soif. Ils sont également victimes de violences et de déshumanisation de la part des policiers des pays de départ ou de transit que sont maintenant les pays du Maghreb et la Libye.
Ces Africains traversent la Méditerranée à la nage ou sur des embarcations défaillantes sous la violence des passeurs. On chiffre même à 250.000 Africains tués lors de la traversée de la Méditerranée et du Sahara depuis 1990.
L’Europe naguère attractif l’est moins. La crise économique, la désindustrialisation l’ont fortement fragilisé. Aussi, le chômage des jeunes a atteint un pic.
Selon la Communauté européenne en septembre 2013 quelques 5,6 millions de jeunes Européens étaient sans emploi (soit un taux de 23,5%). La France avoisine les 25% quand la Grèce et l’Espagne sont à plus de 56%.
L’Europe s’essouffle financièrement et la recrudescence de l’immigration la désempare.
La diversité humaine et culturelle constituent une richesse quand elle est maîtrisée. L’immigration irrégulière ne pourra être régulée que par une volonté commune de l’Europe et des pays Africains. A la recherche de la liberté et d’une meilleure situation financière, nombreux sont les Africain...