David Cameron : « Débarassons-nous de cette merde verte ! »
Publié Par Anthony Watts, le 25 novembre 2013 dans Environnement« Nous devons nous débarrasser de toute cette merde verte. » Une citation attribuée à David Cameron qui fait grincer des dents outre-Manche.
Par Anthony Watts.
Une volte-face aux proportions épiques. Vous ne devinerez jamais qui a dit ceci :
On raconte que David Cameron a ordonné aux ministres de laisser tomber la « merde verte » accusée de faire grimper les factures d’énergie et de faire perdre leur compétitivité aux entreprises. Le Premier ministre, qui avait pourtant promis de mener le « plus vert des gouvernements », a publiquement promis le « retrait » des taxes vertes, qui augmentent la facture moyenne de pétrole de plus de 110 livres (130 euros) par an.
Mais une source de la vieille garde conservatrice britannique dit que le message de M. Cameron en privé est beaucoup plus tranchant. La source déclare : « Il dit à tout le monde ‘Nous devons nous débarrasser de toute cette merde verte.’ Il est déterminé. » Le haut commandement de la droite britannique a également abandonné officieusement le slogan pré-électoral ‘vote blue, go green’ (votez bleu, votez vert). « C’est devenu ‘vote blue, get real’ (votez bleu, soyez réaliste), maintenant – et malheur à celui qui n’a pas lu la note interne », dit la source. Downing Street a nié ces allégations et dit : « Nous ne reconnaissons pas du tout ceci. » – Daily Mail, le 21 Novembre 2013.
Le fait que le n°10 refuse de nier le rapport du Sun d’aujourd’hui affirmant que David Cameron a ordonné à ses assistants de « se débarrasser de toute cette merde verte » est révélateur. Un porte-parole de Downing Street a simplement déclaré que « nous ne reconnaissons pas du tout ceci » (un classique du déni purement pour la forme). En référence aux taxes environnementales imposées sur les factures de carburant, une source conservatrice avait déclaré plus tôt que Cameron disait : « ‘Nous devons nous débarrasser de toute cette merde verte.’ Il est déterminé. » La source a ajouté : «C’est devenu ‘vote blue, get real’ (votez bleu, soyez réaliste), maintenant – et malheur à celui qui n’a pas lu la note interne » – George Eaton, New Statesman, le 21 Novembre 2013
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Sur le Web - traduit de l’anglais par Laure Lancelle Sanvito pour Contrepoints