Cette année, j’ai participé pour la première fois au Match littéraire de la rentrée littéraire organisé par Priceminister. Vous trouverez toutes les informations ici même.
J’avais donc le choix entre divers romans, et ce qui a guidé mon choix n’a été ni le nom de l’auteur, ni le résumé, mais le titre du roman. Ouais, j’ai trouvé que « Rome en un jour » était un titre sympa.
Synopsis
«Paul était devant le poste, à mille lieues d’envisager qu’on pût lui réserver un anniversaire surprise fin juin, à lui, natif de février…» Sur le toit-terrasse d’un hôtel parisien, en attendant qu’on leur serve quelque chose à boire et que Paul apparaisse au bras de Marguerite, les invités prennent possession des lieux. Peu à peu, la soirée dérive loin du projet initial. À l’autre bout de la ville, Marguerite tente en vain de convaincre Paul de sortir sans dévoiler la surprise. C’est le début d’une guerre dont les proportions vont bientôt leur échapper à tous deux. Maria Pourchet explore le fonctionnement d’un couple contemporain, les origines de son désastre mais aussi l’étendue des solitudes, chacun tentant d’échapper à l’autre, à la vérité, à lui-même. On rit à chaque page… non sans un certain effroi.
Mon avis
J’ai commencé ma lecture samedi soir.
Problème numéro un : au bout de même pas 40 pages, l’histoire m’ennuie, je n’accroche pas et je traîne à tourner les pages. J’arrive péniblement à lire les 90 premières pages, mais je ne suis vraiment pas enthousiaste.
Problème numéro deux : Dans le synopsis on me dit que « on rit à chaque page ». Sauf que j’en suis à la page 90, et je n’ai pas eu l’esquisse d’un sourire.
En clair, c’est mal parti pour le bouquin !
Suite à ce début raté, j’ai décidé de continuer ma lecture le dimanche. Je me suis dit qu’après une bonne nuit de sommeil (et une tartine de brioche vendéenne à la confiture de melon maison) (ouais faut bien ça pour se mettre en condition, n’est-ce pas ?) j’allais peut-être mieux apprécier ma lecture.
Bah non.
Du coup, j’ai terminé cette lecture très rapidement, car j’étais vraiment pressée de me débarrasser de ce roman, pour passer à autre chose.
Je vais commencer par le point positif du roman : sa construction. En effet, l’auteur alterne deux histoires. La première est celle de Paul et Marguerite. Marguerite a la lourde tâche d’insciter Paul à sortir de chez eux, car ce dernier est convié à un anniversaire surprise : Le sien. Sauf que son anniversaire, c’était il y a cinq mois. La deuxième histoire est celle des invités qui attendent (de moins en moins) patiemment que Paul et Marguerite se pointent.
J’aime ce genre de roman où l’on alterne les points de vus, les époques, les lieux… Je trouve que ça donne de la vie à l’histoire. Enfin, en général.
Pour le reste… je n’ai pas adhéré.
Je n’ai pas accroché à la plume de l’auteure. Je n’ai pas réussi à me faire à la façon dont elle présente les dialogues de ses personnages. A maintes reprises, je me suis posée la question de savoir si c’était un personnage qui parlait, ou bien à un aparté de l’auteure, et ça, ça m’a grandement perturbé. Outre les dialogues, je n’ai pas du tout accroché au style, que j’ai trouvé trop « parlé ». Pour ma part, j’estime que l’écrit et l’oral sont deux choses différentes qui, certes, se complètent. Mais différentes quand même. Or là, j’ai l’impression que l’auteure écrit comme elle parle, et moi ça me gêne. Je suis peut-être un peu rigide sur les bords… En tous les cas une chose est sûre, je n’ai pas pris de plaisir grâce à l’écriture.
Je n’ai pas aimé les personnages, que j’ai trouvés tous plus exaspérants les uns que les autres. Je les ai trouvés stéréotypés, pitoyables, énervants… Enfin, tous les défauts de la terre quoi ! Maria Pourchet explore le sentiment de solitude qui habite chacun de ses personnages, mais hélas, j’ai le sentiment qu’il n’en ressort rien de bon et que chacun s’y complait d’une certaine manière. Ce qui devient vite lassant.
Vous savez quoi ? A mesure que j’écris cet article, je me rends compte que finalement, Rome en un jour est plus une pièce de théâtre qu’un roman. Et quelque part, je me dis que faire voir ces personnages évoluer sur une scène, en mettant les stérotypes en avant (ouais, carrément !), bah si ça se trouve, ça pourrait faire un vaudeville sympa.
Enfin… pour en revenir au roman, et bien j’avoue que je n’ai pas grand-chose d’autre à dire. J’ai subi cette lecture qui, fort heureusement, ne faisait que 180 pages.
La prochaine fois, j’éviterai de choisir un livre juste pour son titre. Ou pas.
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