Le Terrible Two (comprendre crise des 2 ans) à 16 mois ? Ca me semble impossible ! Pas maintenant ! Et pourtant, mini Tino a bien l’air d’avoir sauté à pied joints dans ce tourbillon de sentiments contradictoires, d’opposition et de crises. Il est devenu une vraie girouette, apprenti Castafiore, changeant d’avis toutes les 30 secondes et poussant des cris capables de vous percer les tympans.
A table c’est ou tout bon ou tout mauvais.
Tantôt il va manger sans difficultés, l’instant d’après ce sera une crise. Il va se mettre à hurler, hocher frénétiquement de la tête en faisant NON et nous regarder de son regard supplicateur les yeux emplis de larmes. Parce que OUI, cette situation n’est pas évidente pour lui non plus
Avec Monsieur Zeldav on tente alors de le rassurer et de le raisonner en lui disant que si quelque chose ne lui plaît pas il peut tout simplement dire non, sans se mettre dans tous ses états, sans crier. Souvent on arrive aussi à le « calmer » on lui donnant une deuxième cuillère pour manger. Ca l’occupe un moment et ça permet d’enfourner quelques cuillères.
Pour la sieste et le coucher il faut savoir ruser.
Alors qu’il y a encore quelques jours il courrait au pied de l’escalier pour aller se coucher, voilà que mini Tino pique des colères, se roule par terre et se raidit dès qu’on lui parle d’aller au lit. Il a beau bailler à s’en décrocher la mâchoire, avoir des kilomètres de cernes et se frotter les yeux avec acharnement, ce sera NON. NON, NON, NON.
Alors on lui dit qu’on va jouer avec le train à l’étage, son train VTech qu’il aime tant. Parfois ça marche et il se précipite vers l’escalier mais bien souvent ça reste NON, du genre celui qui dit « Tu ne m’auras pas ». Alors on l’emmène de force pendant qu’il se débat (c’est qu’ils en ont de la force à cet âge là). On le laisse jouer 5 mn puis on relance le sujet du dodo et généralement la réponse n’a pas changée, c’est toujours un non vigoureux de la tête. Dans ces cas là on tente de lui parler calmement, de lui faire un câlin puis on le couche au milieu de ses peluches. A peine couché il ne dit plus rien ou presque.
A la moindre contrariété, il se jette par terre et court dans tous les sens en criant comme un fou.
En ce moment, quand mini Tino a décidé quelque chose et qu’on le contrarie, il se jette par terre, s’allonge, crie et tape des pieds. Un vrai bonheur. Ca peut être quand on lui pose une simple question pour savoir ce qui ne va pas, quand on lui demande s’il veut lire un livre, quand on veut jouer avec lui mais qu’il ne veut pas…
Autre grand classique du moment, il court en criant comme un fou. Ca peut être quand on lui tend les bras, il va alors partir dans le sens opposé en criant, en courant et en secouant la tête dans tous les sens. Puis de lui même il va revenir. Il va tendre la main vers un objet qu’on va lui donner et sans qu’on ne comprenne pourquoi c’est reparti, il hoche la tête puis se remet à courir partout dans la maison en criant et en pleurant à chaudes larmes nous laissant dans l’incompréhension la plus totale.
Nous n’avons trouvé qu’une solution : attendre que la tempête passe puis quand il se calme lui demander pour la nième fois ce qu’il veut. En général il finit par répondre. Heureusement d’ailleurs qu’il sait très bien se faire comprendre maintenant.
Quand il joue dehors, impossible de le faire rentrer sans ameuter tout le quartier.
Ce n’est pas une nouveauté mini Tino adore être dehors. C’est d’ailleurs un des mots qu’il prononce le plus. Depuis quelques mois déjà, tout objet qui lui permet de se hisser pour voir à travers la fenêtre est son ami. Il n’est pas rare non plus de le retrouver derrière la porte à nous dire et nous faire le signe « encore » [comprendre "je veux sortir"]. Mini Rourou est pareille ! Donc quand on sort pour lui faire plaisir, ça devient un enfer de le faire rentrer à la maison. Maintenant quand je sors les poubelles (pas coiffée et en pyjama), j’ai le droit aux commentaires des commères voisins sur le comportement de mini Tino ou plutôt son mécontentement affiché. Mais à 19h passé je ne pense pas être une mauvaise mère en lui infligeant de rentrer. Avec Monsieur Zeldav nous avons, dès le début, décidé d’appliquer des règles, de poser des limites tout en respectant au maximum les désirs et besoins de nos enfants. 19h est une limite à ne pas dépasser à leur âge.
Voilà, je crois qu’avec Monsieur Zeldav il ne nous reste plus qu’une chose à faire : tenter d’appliquer les astuces du blog la famille des lapins verts et prendre notre mal en patience. Il paraît que ça peut durer jusqu’au 3 ans de l’enfant. Youpi !