… la terre serait dépeuplée. Ne dit-on pas que nous sommes tous le con de quelqu’un ? Pourtant, parfois je me prends à rêver à un monde sans cons !
J’imagine alors notre voyage au Canada sans ces 2 vieux cons derrière nous pendant les 7 heures de vol.
Dans un monde sans cons, ils ne nous auraient pas bousculé à l’embarquement alors que nous étions prioritaires avec 2 jeunes enfants sur les bras.
Dans un monde sans cons, ils n’auraient pas harcelé l’hôtesse pour changer de place alors que l’avion était plein. Et ils auraient encore moins utilisé l’excuse que Madame avait une migraine (j’ai d’ailleurs aimé la réponse de l’hôtesse: A cette place ou à la vôtre, vous aurez mal à la tête de la même façon mais si vous voulez je peux vous donner un doliprane).
Dans un monde sans cons, ils n’auraient pas maugréé pendant l’embarquement parce que 2 bébés de 13 mois commençaient à en avoir marre d’attendre qu’on décolle. Ils auraient été indulgents et auraient compris que 2 bébés de cet âge-là pouvaient s’impatienter et être fatigués. Que c’était normal.
Dans un monde sans cons, l’hôtesse n’aurait pas eu besoin de leur demander 10 fois de suite de relever leur dossier avant le décollage.
Dans un monde sans cons, ils n’auraient pas harcelé le personnel naviguant pour être servis les premiers sous prétexte qu’ils avaient faim.
Dans un monde sans cons, ils ne se seraient pas servis tous seuls sur le chariot. Ils n’auraient pas ouvert les tiroirs pour prendre des cacahuètes ou des biscuits. Ils n’auraient pas non plus embarqué une bouteille d’1l5 de soda rien que pour eux.
Dans un monde sans cons, ils ne se seraient pas aspergés de parfum pendant le vol de façon à donner la migraine aux voyageurs des 10 rangées alentours.
Dans un monde sans cons, ils auraient été courtois et polis.
Dans un monde sans cons, ils n’auraient pas exaspéré la moitié de l’avion.
Dans un monde sans cons, le vol aurait été plus agréable, et l’équipage plus détendu.