Une chose que je devrait réapprendre à faire. Ou tout simplement apprendre. Je sais plus vraiment ces derniers temps. Est ce que je croyais était réellement? Est-ce que je me suis imaginé tout ça?
Que de questions métaphysiques en ce moment.
C’est la période, entre le chômage, mes doutes et ce temps morose d’hiver… Je suis en boucle avec moi-même et ça ne fait pas vraiment bon ménage.
Ces derniers temps, je me suis renfermée sur moi même. Je sors peu, je n’en ai pas envie. Je ne parle pas beaucoup. Je n’écris plus trop non plus. Pas que j’en manque d’envie. Mais je n’arrive pas à mettre de l’ordre dans mes idées. Tout se bouscule, tout se mélange. Et j’ai tout simplement peur de faire face à tout ce qui se passe dans ma tête, comme dans la vraie vie.
Je suis devenue une putain de trouillarde.
Oui. J’ai peur, je suis terrifiée. Et je me cache derrière de fausses excuses pour ne pas affronter cette peur.
J’ai peur de la vie. Peur de ne pas retrouver de travail. Peur de me conforter dans cette situation. Peur d’assumer ces problèmes financiers qui me poursuivent et qui sont loin de s’arranger du fait de ma situation professionnelle.
J’ai peur des gens. Peur qu’ils se lassent de moi, de mon mal être, de mes plaintes et de mes états d’âmes. Peur de les perdre comme j’ai perdu ma joie de vivre ces derniers temps.
J’ai peur de lui. De ses réactions. De ses regards. De cet espoir qu’il sait faire naître en moi. De son ignorance. De la manière dont il détruit l’espoir. De son attitude envers les autres, de l’importance qu’il leur accorde. J’ai peur de mes sentiments, peur de mon humeur qui dépend de lui, de son sourire, de son regard, de sa présence, de son attitude.
J’ai peur du temps qui passe. Qui tue peu à peu mon espoir, qui m’éloigne de mon grand père, qui m’enferme un peu plus dans ma situation.
Et plus que tout, j’ai peur de moi, de mes réactions, de mon humeur, de mes colères, de ma tristesse, de mes larmes.
J’ai peur de ce que demain me réserve. D’en attendre trop et d’être déçue.
Je suis désolée de cet article pas très gai. J’en ai gros sur le coeur, et j’ai vraiment besoin de m’alléger. Je ne sais pas trop comment faire pour avancer et tout les moyens sont bons. Je vois des personnes qui vivent des choses bien plus dures que moi et qui me semblent si fortes, qui affrontent leurs problème à bout de bras et qui s’en sortent majestueusement. Et moi, à côté, je me sens si petite, si faible, si vulnérable.
Il faudrait que j’apprenne à prendre des risques. Que j’affronte mes peurs, que je m’affronte, Que je me batte et que j’aille au delà de tout ça. Malheureusement, je ne sais pas par où commencer. Même pris un à un, tout mes problèmes me semblent tellement gros comparés à moi….