Du fanservice à la pelle
Rajoutez à ça un peu de Gallifrey et l’ultime régénération qui nous manquait (War Doctor en Nine), les fans doivent être comblés!
De l’humour, des frissons, quelques larmes et une pointe de torture.
Au-delà du fan service, c’est surtout un épisode tout en émotions que nous a servi Moffat. En effet, pour l’occasion, il nous emmène à travers l’histoire du docteur. Son histoire personnelle, ses émotions, ses déchirements, son fardeau. Pour une fois, le Docteur ne doit pas seulement sauver le monde, il doit se sauver lui-même.
Les vilains Zygons gluants (mais bons embrasseurs, Yerk!)
Bien que très léger (anniversaire oblige), cet épisode m’aura quand même tiré quelques larmes. Il faut dire que le jeu d’acteur de John Hurt y est pour beaucoup. Sans compter qu’on sait ce qu’il a traversé et qu’on sait (ou du moins qu’on croit savoir) qu’il a appuyé sur ce gros bouton rouge. Impossible d’empêcher mes larmes de couler quand les trois docteurs (oui, ils méritent tous ce titre au final) se joignent pour assumer ensemble la décision de détruire Gallifrey, pas plus que lorsqu’ils subissent le regard de Clara.
Clara et le War Doctor. On a toujours le temps pour une tasse de thé, même quand l’univers est menacé
L’humour est plus présent que d’habitude et les scènes entre David Tennant et Matt Smith, arbitrées par John Hurt, sont hilarantes. La chimie entre eux est parfaite et les voir quitter l’écran est un crève-cœur. Autant que de savoir Ten à coté d’une incarnation de Rose qu’il ne peut pas voir (cette lueur morte dans ses yeux quand il entend Big Bad Wolf, RAAAHHHH!).
Trois docteurs, un même air grave
Une mythologie relancée.
Non seulement on a ri, pleuré, tremblé, mais cet épisode va surtout nous faire réfléchir car il relance complètement la mythologie. Gallifrey n’a pas brûlé. Elle a été cachée aux yeux de tous. Le Docteur n’est donc plus le seul survivant de son espèce. Désormais, il a une mission, retrouver les siens. Où? Quand? Comment? Va-t-il être accueilli en héros? En traitre (on a l’impression qu’il était pas tellement apprécié)? Va-t-il devoir confronter Rassilon? Est-ce que ce ne serait pas une solution à la règle des treize incarnations?
Osgood et l’écharpe de Fourth. Deux références sur un même personnage.
Sans compter sur les micro questions de l’épisode : qui est le monsieur qui ressemble au Fourth Doctor en vieux à la fin de l’épisode? Pourquoi Osgood porte-t-elle l’écharpe de Four justement?
Pourquoi ce Fez sans pompon???
Bref, de quoi faire fumer nos cerveaux des heures entières jusqu’au prochain épisode. Épisode qui s’annonce beaucoup moins drôle vu qu’il sera temps pour nous de dire adieu à Eleven et bienvenue à Twelve. Préparez les mouchoirs. Et en attendant, encore une fois, bon anniversaire Docteur!
Mélanie