State v. Queen
Saison 2, Episode 7
Diffusion vo: The CW – 20 novembre 2013
Le procès de Moira Queen a enfin lieu et elle risque très gros. Oliver doit également faire face au retour d’un de ses ennemis échappé de la prison à l’occasion du tremblement de terre…
Il y a tout un épisode mais ce qu’on va surtout retenir, c’est la scène finale qui nous révèle deux choses: Malcolm est vivant et il est le père de Théa. Yeah ! Les flèches de l’amour sont en pleine action là. Plus belle la flèche nous offre donc un rebondissement digne des meilleures télénovelas mais en oubliant un détail: ce n’estp asl e jumeau défiguré de Malcolm qui apparait. Pour le défiguré, il faut aller sur l’île.
Mais donc pour en revenir à cette scène finale, elle n’est que peu surprenante puisqu’on se doutait un peu tous qu’il allait revenir. Dans les comics, on ne meurt jamais très longtemps sauf si on est de la famille de Spiderman. Demandez à Magneto ou Xavier des X-Men tiens. Je suis sûr qu’ils sont incapables de dire combien de fois ils sont morts et ressucités. Le revoir fait donc plaisir et permet de justifier l’expédition du procès de Moira.
Après, il reste la révélation des origines de Théa et malheureusement (ou pas), cette révélation tombe à plat, du moins pour moi, vu que je l’avais pressenti dès la révélation du terrible secret de Moira: elle a couché avec Malcolm. Mouais, je comprends mieux les cheveux longs de la famille tant c’est très tiré par les cheveux quand même. Et surtout quel intérêt ? A-t-on vraiment envie de voir Théa faire des cacas nerveux sur ses origines quand elle les apprendra ? Doit-on se taper une deuxième femme de la série sombrant dans la dépression, l’alcool et la drogue ? Laurel ne suffit pas ? Ouais, je reste très méfiant vis-à-vis des futures ramifications de cette révélation.
Et donc, on a eu un procès. Enfin une parodie de procès. Quoiqu’un parodie aurait été drôle au moins. Là, c’est juste « bon, on s’en débarasse vite fait ». Pas de plaidoiries, des contre interrogations pathétiuement ridicules, des avocats et procureurs incompétents, … c’est un festival qui aurait pu faire se retourner David E. Kelley dans sa tombe s’il était déjà mort (ce qui n’est heureusement pour lui et nous pas le cas).
Sinon, entre deux passages au tribunal, Oliver traque le conte, libéré suite au tremblement de terre par une faille en forme très subtile de V dans le mur. Super, le surjeu de Seth Gabel est de retour. En espérant que ça soit pour la dernière fois. Bref, le gars décide que de remplacer le vaccin anti-grippe par du Vertigo sera super fun puisque ça obligera les vaccinés à devenir consommateurs de Vertigo vu que ça rend accro dès la première dose.
Moui, alors je salue l’effort d’avoir voulu caser une réflexion sur la place des vaccins dans notre société mais il ne fallait pas. Ou alors, il fallait vraiment développer cette réflexion et pas juste coller une phrase à Felicity. Ça ne suffit pas à en faire une réflexion profonde qui va pousser le téléspectateur à s’interroger.
Je salue également l’effort d’avoir voulu placer Oliver face à un terrible dilemme moral: rester fidèle à ces nouvelles convictions anti-meurtres et laisser mourir Felicity ou bien tuer à nouveau pour sauver Felicity. Cela aurait pu être bien tout ce déchirement interne sauf que non, pas après l’épisode de la semaine dernière où Oliver fait exploser plusieurs gardes russes innocents. Ah quoique, c’est vrai que les scénaristes avaient insisté sur « ce qui se passe en Russie reste en Russie. » Donc ils ne comptent pas ces pauvres russes ? Sympa pour leurs épouses et enfants…
Pendant ce temps, sur l’île, Ivo est un super génie qui ne s’inquiète même pas de ne pas entendre la non explosion à quelques centaines de metres de lui et Slade est quand même salement amoché, mais de façon tout de même super symétrique. Et j’aime toujours autant la super perruque d’Oliver ^^
Bref, 5/10
Le manque de qualité d’écriture de Arrow est trop visible ici, malgré les intentions que les scénaristes ont eu. Le procès s’avère ridicule, les révélations tombent à plat et l’île est toujours aussi inintéressante tant elle est trop déconnectée du reste.