Par ailleurs, l'Amérique est au centre de deux négociations de libre échange. Curieusement, elle pourrait ne pas les signer. Les Républicains sont favorables au repli. La Chine semble bien partie pour de grades réformes libérales. Elle irait jusqu’à permettre les ONG et une justice indépendante. Quant au Mexique, malgré de bonnes intentions, il ne va pas assez loin dans cette même libéralisation. Il devrait ouvrir ses ressources pétrolières aux étrangers. En Allemagne, Mme Merkel est empêtrée dans les négociations de constitution d’un gouvernement. En Italie, un morceau du parti de M.Berlusconi se détache. Va-t-il rejoindre celui du premier ministre et constituer quelque chose qui ressemble à l’ancienne démocratie chrétienne ?
L’Allemand économise, mais n’achète pas d’actions. Pourquoi les lois américaines font elles des milliers de pages ? Parce qu’il y en a peu, si bien qu’on essaie d’accrocher à celles qui ont une chance de passer, tout ce qui ne pourrait être voté, sinon. « Freeport ». Ce sont des zones de transit indéfini qui permettent aux biens qui s’y trouvent d’échapper aux impôts. Les gens riches y entassent leurs biens. C’est un savoir-faire suisse qui s’exporte partout dans le monde.
Nokia débarrassé de ses terminaux reprend du poil de la bête. Son métier principal est la construction de réseau. Il pourrait acheter Alcatel, en panne d'intelligence. Les chantiers navals coréens et Singapouriens vont bien, eux aussi. Ils ont choisi la qualité, ce qui a mis en déroute la Chine et ses faibles coûts de main d’œuvre. L’A380 a coûté 15md€ à Airbus, le marché pour ce type d’appareil n’est pas encore visible.
Les gourous du management se posent la question de la complexité, et l’enseignement de l’économie redécouvre l’étude des travaux fondateurs. Quant aux retraites, une solution qui permettrait d’éviter les promesses intenables, mais aussi l’incertitude des retraites par capitalisation. Une partie serait assurée, l’autre dépendrait de paramètres susceptibles d’évoluer. Mais le tout serait mutualisé, et non individuel.
Histoire. Grâce à une meilleure organisation, l'Angleterre a défait la France de Napoléon. (The Economist ne semble pas avoir remarqué qu'il y avait d'autres pays que l'Angleterre qui se battaient contre la France. A moins, qu'il ne les considère comme les marionnettes anglaises ?)