les maux se raréfient,
et mon âme est transie
réclame tes sourires.
Mais tu n'es pas ici,
tu continues ta vie
et tu ne veux me lire!
les mots sont un calmant,
dont j'abuse souvent,
que passe mon devenir!
ils sont là pourtant,
si près et si souvent
que tu nous fais souffrir!
cet air que l'on respire,
insipide, brûlant,
ma gorge à mourir
et les membres ballants!
et je n'ai plus de rêve
ni d'espoir de trêve
je sombre dans l'oubli
ô poète maudit!