Magazine Culture

Dans la journée Internationale des droits de l'enfant que fait -on aux petits marocains?

Par Oumleila
Dans la journée Internationale des droits de l'enfant que fait -on aux petits marocains?" Si vous voulez changer le monde, c'est à travers des femmes et des filles que vous y arriverez " je n'ai pas trouvé mieux que cette belle et significative phrase de Nicolas Kristf; connu par son accent sur les violations des droits de l'homme et les injustices sociales, pour rendre hommage aux filles marocaines alors qu'on vient de fêter ce mercredi 20 novembre la journée internationale des droits de l'enfant.
Il est connu par tous, que cette journée vise à mettre en avant la convention internationale des droits de l'enfant de 1989. C'est aussi une occasion privilégiée pour traiter de nombreux injustices perpétrées contre les enfants dans le monde. Cette convention qui est adoptée par les Nations Unies affirme qu'un enfant n'est pas seulement un être fragile qu'il faut protéger mais que c'est une personne qui a le droit d'être éduqué, soigné, protégé, quel que soit l'endroit du monde ou il est né. Et aussi qu'il a le droit de s'amuser, d'apprendre et de s'exprimer.
Coté discours, paroles on est les premiers à les acclamer, on court à signer les conventions, on tient à être présents dans les organisations et les associations internationales mais dans la réalité la vérité est flagrante! nos enfants subissent plusieurs formes d'injustices sociales. Si par chance, à la maison  l'enfant échappe à un malheur, sûrement il le trouvera dans la rue ou à son quartier. Il pourra être victime d'une agression sans pitié. Mais l'endroit ou il semblait être plus en sécurité c'était l'école.
Hélas même l'École a changé ce n'est plus l'endroit à qui la nouvelle génération perdra sûrement  la notion de la nostalgie du fait que la plupart des petits marocains sont acceuillis en classe par un bâton et non un sourire pour découvrir le monde du savoir. Le monde fait de grandes démarches dans les nouvelles technologies en adoptants de nouvelles méthodes d'apprentissage et d'enseignements. Alors que sein de la famille marocaine, à la radio, à la télévision, à l'École on discute encore le recours au bâton qui d'après la mentalité ancienne sort du paradis.
 En frappant un enfant, on l'emmène vers l'enfer du mal, à la souffrance  d'un petit corps violenté par un autre corps mais plus grand celui d'une maîtresse ou d'un  professeur  qui ensemble  ne respectent  ni convention ni leçons de " éducation pour la citoyennté " qui se contentent de dicter ses articles et d'appliquer l'héritage d'une mentalité dépassée à la place de la science et la recherche.
La vérité vient toujours de nos petits anges; voici un témoignage sous forme de récit d'une fillette de 10 ans sur son mauvais souvenir à l'école.
"Un jour, à l'école j'ai retrouvé mes amies toute contente, et tout se passait bien. Mais en classe quand la maîtresse nous a demandé de lui donner le devoir de l'expression écrite , je ne l'ai pas fait car j'étais malade, j'avais peur parce qu'elle nous punit. Elle m'a donné deux coup de bâton. Cela m'a fait mal j'ai pleuré. Alors je n'accepte pas. C'est une réaction de violence pour moi et les autres enfants. Elles nous donne pas de l'importance. Moi je suis sensible, elle peut me donner une punition d'écriture. Je déteste le bâton. "                                                                                                                                                                    

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Oumleila 791 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog