Voilà que ça recommence. À croire parfois que nous vivons dans une boucle de Möbius ! Les journées sont de nouveau trop courtes. Heureusement que je ne vis pas à l’un des pôles, une nuit de six mois me rendrait complètement dingue… Vingt-quatre petites heures, toutes petites heures de rien de tout… Il m’en faudrait au bas mot une bonne dizaine de plus pour arriver à en tirer quelque chose de satisfaisant.
- Avoir du temps pour lire.
- Du temps pour dessiner.
- Ne serait-ce aussi qu’avoir aussi le temps de manger certains jours…
- Le temps de se poser.
- Le temps de bricoler, de coudre, de tricoter, de crocheter.
- Le temps de rire.
- Le temps de sortir, de marcher, de bouger, de respirer de l’air frais.
- Le temps de ne rien faire.
- Le temps de dormir.
- Et même le temps de travailler, de ranger, de corriger, de nettoyer, de planifier…
- Le temps de rêver.
- Le temps d’aimer ?
Je suis infiniment frustrée quand je n’ai pas tout ce temps disponible devant pour faire tout ce dont j’ai envie ET tout ce que je dois faire dans une même journée. Et encore plus frustrée quand je réalise que personne ne semble trouver grâce aux yeux de mon crétin de cœur.
En amitié, au quotidien, il y a tellement de personnes que j’apprécie… ou que j’aime d’amitié. Sauf que cela ne va jamais plus loin.
Bref je me sens comme une gamine capricieuse qui n’obtient pas ce qu’elle désire :
- En colère contre moi : je "souhaite" plus que tout ne pas rester célibataire et pourtant j’ai l’impression d’être tantôt fermée à toute rencontre, tantôt impossible à satisfaire.
- Et impuissante face au temps qui file, sans jamais être capable ni de le retenir, ni d’en faire quelque chose de totalement satisfaisant.