Youpie, revoilà Nadège qui nous donne aussi son avis sur Prélude de cristal, de Beranrd Tirtiaux. N’hésitez pas lui laisser vos commentaires !
Ce livre était programmé pour la reprise de mon club de lecture et il a fait l’unanimité !
1886. Lena, jeune harpiste allemande, brise malencontreusement l’instrument d’un de ses collègues musiciens. Elle décide de tout faire pour réparer sa bêtise. C’est ainsi qu’elle s’aventure du côté de Charleroi afin de trouver un souffleur de verre capable de réaliser la chose. Comme Lena a une chance extraordinaire, elle le trouve en la personne de Lazare et c’est bien évidemment le coup de foudre… Le souci, c’est que Lazare est marié et père de famille, et que la révolte gronde dans la région.
S’ensuit une série d’aventures et de rencontres toutes plus surprenantes les unes que les autres pour Lena : nous la retrouvons aux Etats-Unis, dans un cirque, mère adoptive de deux jeunes filles… Cette femme a un destin extraordinaire, il faut bien le reconnaître… Et un don inné pour les langues, certainement, parce qu’elle ne semble jamais éprouver le moindre problème de ce point de vue-là. C’est assez impressionnant !
Ce roman a donc fait l’unanimité, je vous le disais. Oui, mais… l’unanimité contre lui. Monsieur Tirtiaux, moi qui me faisais une joie de vous retrouver, je dois bien avouer que me voilà bien désappointée… Je n’ai pas retrouvé la beauté, la lumière et le rêve de vos précédents ouvrages. Et, sans remettre en question vos qualités d’écriture, je dois bien l’avouer, je me suis un peu ennuyée – voire agacée – de ces péripéties toutes plus invraisemblables les unes que les autres (la réalité dépasse parfois la fiction, mais tout de même) et de ce lyrisme exaspérant et artificiel. Puis, cette Lena a beau avoir un destin hors norme, je l’ai trouvée plutôt inintéressante. Si encore, le récit nous était raconté au passé – ce qui aurait été logique vu que le début se situe des décennies après les faits – et que Lena nous le racontait avec le recul et la maturité de la femme qu’elle est devenue, mais non… Ou bien, autre hypothèse, si l’histoire nous avait été racontée par Lazare, si nous avions vécu ces moments de révolte et cet amour fuyant à travers les yeux, les mains, les mots de ce verrier… Alors, peut-être, peut-être que cette histoire m’aurait transportée comme vos précédents romans… Mais, en l’état, je dois bien avouer que je suis déçue… Dommage…
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