Il y en aura sûrement quelques uns pour réussir, c’est comme au loto 100% des gagnants ont tenté leur chance. Pour poursuivre notre quête de la modernité moderne, citons deux applis qui montent, qui montent… comme la petite bête.
Line permet d’échanger des messages sans payer les SMS. On peut aussi s’en servir pour twitter et même pour facebooker, voire pour skiper vos amis et même vos ennemis. Une appli Smartphone donc...
L'inscription se fait en un clic via le compte Facebook de l'utilisateur, mettant ainsi en avant les photographies et les éventuels amis communs grâce à un algorithme maison. Une passerelle censée rassurer ou baliser la rencontre, lui donner un vernis plus authentique.
Le principe est enfantin : l'utilisateur se géolocalise et voit des profils défiler sous ses yeux. D'un simple geste, il les retient ou les repousse. Oui-non, blanc-noir, aime-aime pas, like-dislike, baise peut-être-baise pas, fuck maybe-don't fuck... Le manichéisme appliqué à la toile et à la rencontre. Le choix se fait en quelques secondes disent-ils... et sur d'uniques considérations physiques. Si l'autre personne se montre également intéressée par votre profil, l'échange via l'appli peut débuter. Si l'attirance n'est pas réciproque, l'utilisateur ne reçoit aucune notification risquant de froisser son ego.
Pour les connaisseurs de startups, Tinder rappelle Hot or Not ou encore FaceMash, la première création de Mark Zuckerberg permettant de comparer les qualités physiques des jeunes filles de son campus...
Gratuite pour le moment, l'appli Tinder attirent avec force les jeunes âgés de 18 à 25 ans plutôt hétéros (les gays utilisent Grindr). On peut penser que la drague ne restera pas toujours gratuite.
Est-ce que les papys et les mamies qui s’adonnent au QS puis se sont mis sur Facebook et sur Meetic vont aller sur Line et Tinder ou faudra-t-il leur inventer des applis moins speed ? A suivre…
Tinder est-il comestible ? Tuera-t-il ses hôtes ?
Le mot amadou signifie amoureux en provençal, c’est une métaphore classique, parallèle à celle du cœur d’artichaut, habilement reprise par nos créateurs.
Brassens chante : La fortune que je préfère,c'est votre cœur d'amadou...