Ici
L'ultime méditation est celle qui est naturellement claire et immobile, par-delà soi et autrui, en l'étendue infinie de la conscience née d'elle-même. Comment la reconnaître ?Dans cet état de conscience intégrale, tout est inclus en soi. Dès lors, la pure conscience n'est plus considérée comme se trouvant "de notre côté" (ici) et les objets n'apparaissent pas "au dehors" (là-bas). Il n'y a plus de fixation sur les constructions imaginaires....
Libre d'effort, la pratique libre de tout projet est "pratiquée" ainsi :
... Il n'y a aucune pratique visant à produire un résultat. Il n'y a donc rien à faire. De fait, si l'on pratiquait l'absence de pratique, cela deviendrait une pratique tournée vers l'action. Ici donc, et tout naturellement, il n'y a rien à faire et rien à entreprendre.Mais alors, s'il n'y a rien à faire, doit-on s'asseoir sans rien faire ?Je réponds que l'on ne s'arrête pas même au fait de s'asseoir : si on s'asseoit, alors il se peut que l'on ne s'asseoit pas (et la dualité s'ensuit). Mais puisque l'on ne s'arrête à aucune conduite particulière, telle que marcher, être debout, être assis, ou dormir, quoi que l'on fasse, on ne fait rien. Il n'y a rien à faire. Il n'est même pas nécessaire d'arrêter ce que l'on a (à faire). Quand on éprouve une profonde confiance dans cette façon de pratiquer, il n'y a rien à faire volontairement, comme par exemple faire des offrandes ou réciter des prières, comme c'est le cas dans les voies inférieures.Le Grand Bouddha de Noub (Nubchen Sangyé Y., Tibet, vers 1000 ?)Petite musique. Récitation du Sâmaveda dans un petit village du Sud de l'Inde. Les brahmanes commencent par invoquer Ganesh, puis ils récitent les toutes premières paroles du premier des quatres Vedas, celui des hymnes, le plus ancien : agnim îde purohitam... Puis il commencent le chant sâman, accompagné de gestes des bras pour indiquer les notes :