D’ailleurs, le choix des membres de ce comité assure le gouvernement que l’existence des commissions scolaires ne sera pas remise en question.
La présidente : Mme Pauline Champoux-Lesage, ex-sous-ministre à l’Éducation, ex-protectrice du citoyen, graduée en science de l’éducation et en lettre. Je ne doute pas de la bonne volonté de Mme Champoux-Lesage, mais saura-t-elle imposer un agenda qui remettrait en question l’existence même des commissions scolaires? Je me permets d’en douter.
Trois membres de la commission seconderont la présidente :
Mme Diane Provencher : ex-directrice des Commissions scolaires des Premières-Seigneuries et de Beauport, ex-présidente de l’association des Directeurs généraux des commissions scolaires du Québec. Comment pourrait-elle suggérer l’abolition des commissions scolaire après avoir œuvré plusieurs années à promouvoir leur existence.
Mme Claire Lapointe : directrice du Département des fondements et pratiques en éducation de l'Université Laval et présidente de la Commission de l'enseignement préscolaire et primaire du Conseil supérieur de l'éducation. Je ne doute pas des compétences universitaires de Mme Lapointe, mais je doute que son parcours professionnel soit pertinent à ce dossier.
M. Marcel Leblanc : ex-sous-ministre associé au ministère des Finances, ex-sous-ministre du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation et ex-secrétaire général associé aux Affaires intergouvernementales canadiennes. M. Leblanc est certainement un fonctionnaire de carrière de grande qualité, mais je vous laisse juger de la pertinence de sa nomination dans ce dossier.
Ce n’est certainement pas ce comité qui révolutionnera le merveilleux monde des commissions scolaires. Mais ce n’était pas le but de Mme Marois. Elle voulait seulement gagner du temps pour préparer la prochaine élection sans avoir à débattre d’une question aussi controversée que l’abolition des commissions scolaires. Ce comité est a été conçu sur mesure pour remplir ce mandat.