Au fil des semaines, Florian Thauvin, la recrue estivale de l’Olympique de Marseille, retrouve petit à petit le niveau qui était le sien l’année dernière et qui lui avait valu un transfert vers Lille, dès le mois de janvier.
Le président de l’OM et Florian Thauvin après la signature de ce dernier.
Mais le joueur a connu des moments difficiles dans les semaines qui ont suivi son épineux transferts du Nord vers Marseille. Comme le raconte Souleymane Diawara quand il a trouvé Florian Thauvin très abattu après le match face à Toulouse en septembre dernier : « Il était très déçu par sa prestation : Putain, j’ai été nul, je suis dégoûté. Au décrassage, je lui ai répondu : Tu croyais quoi ? Que tu allais dribbler tout le monde et marquer ? Psychologiquement, ton été t’a forcémentmarqué,même si tu fais le dur » explique le défenseur marseillais dans les colonnes d’Aujourd’hui en France.
« Dans ta tête, tu te dis que tu coûtes cher, ou que le public attend un phénomène. Ne commence pas à douter, ça va venir tout seul. Et heureusement que tu as été nul, parce que sinon, c’est le début des problèmes à Marseille, tu les aurais trop vite habitués au caviar ! « a-t-il ajouté.
Désormais, on le voit comme le futur successeur de Mathieu Valbuena au milieu de terrain à l’image de Jean-Marc Ferreri, consultant pour OM TV : « J’aime beaucoup ses qualités de dribble, sa capacité à accélérer. Il me rappelle un peu Chris Waddle dans ses déhanchements, ses attitudes. Il semble aller plus vite avec le ballon que sans, c’est exactement ce qu’on demande à ce type de joueur. » estime l’ancien ailier de l’OM et d’Auxerre.