D’abord, ce sont les voix, et cette chanson « Shame on you ». Ça commence fort, you, you et you, c’est nous, venus écouter ce groupe, vêtu de blanc et chemises satinées, trois femmes deux hommes qui vont nous emporter dans leurs mélodies, leurs parodies, leurs chorégraphies, reprenant des chansons qui toutes nous disent quelque chose, qui toutes nous rappellent un air déjà entendu, mais ici réarrangé : des chansons d’amour, des refrains de prisons, des ruptures, des jalousies, et la lumière qui tombe sur un spectateur : il a gagné, il a perdu, il est l’élu, le délaissé. Ça nous fait rire : il remercie. Les voix se mêlent, s’enchaînent, se déchaînent même. Et la musique est servie par des instruments inattendus : une harpe, un steeldrum, et d’autres accessoires. Pour un peu, on se laisserait aller à taper dans les mains : ça y est, on tape dans les mains. Et la voix, les voix reprennent le dessus. Alors, moi aussi, j’ai cédé à ce groupe de chanson-jazz, dont vous pouvez écouter quelques titres en cliquant sur la photo.
J’ai découvert EGCDA en concert à la MJC Boby Lapointe de Villebon-sur-Yvette (91)