MERAH…..DEKHAR…Mêmes combats? Mêmes problèmes? Ou même malédiction?

Publié le 22 novembre 2013 par Citoyenhmida

Il y a dix-huit mois l’affaire Merah occupait la scène médiatique française :  un jeune homme d’origine maghrébine, auteur de plusieurs meurtres dont l’opinion publique française et les médias ont surtout retenu l’assassinat de  trois enfants dans une école juive, avait  fini par être abattu par les agents du R.A.I.D  dans des circonstances plus que troubles.

On avait alors  parlé des liens de l’intéressé avec les milieux islamistes radicaux, puis de son éventuelle accointance  avec les services secrets français!

Si l’on en croit  les journaux, on a l’impression de Mohamed Merah a vécu dix vies entre sa naissance et sa mort, à vingt-quatre ans !

Entre violence familiale et petite délinquance, il aurait subitement basculé dans l’islamisme radical pour finalement se transformer en “loup solitaire”, devenu éventuellement un “infiltré” à la solde des services français!

Bref du n’importe quoi!

Aujourd’hui, une nouvelle affaire met en scène un homme d’origine maghrébine, auteur de plusieurs tentatives de meurtres, de prise d’otage et séquestration.

Après une traque de six jours, le tireur fou de Paris a été identifié et arrêté :  l’affaire DEKHAR  est née ou plutôt elle ressuscite!

En effet, ce Abdelhakim DEKHAR n’est pas un inconnu.

Impliqué dans l’affaire Maupin-Rey, le jeune couple gaucho-anarchiste qui en 1990  avait causé la mort de cinq personnes dont trois policiers, il avait écopé d’une peine de quatre ans de prison pour association de malfaiteurs.

Ce verdict avait à l’époque intrigué les observateurs, d’autant que Dekhar se prévalait à l’époque de ses relations avec les services secrets algériens!

A sa sortie de prison, très peu de temps après le jugement,  la préventive ayant couvert la majeure partie de sa condamnation, il a d’ailleurs pris ses quartiers à Londres, véritable Londonistan,  qui abritait à l’époque une foultitude d’ activistes musulmans venus de tous coins de la planète.

Jusqu’à son retour en France au mois de juillet dernier, on ignore pratiquement tout de son parcours  au Royaume Uni.

Contrairement à Merrah, Abdelhakim Derrah n’a pas tué! Pourtant, il a préféré attenté à sa propre vie pour échapper à spectre de la condamnation et à la prison.

Le premier a été  littéralement pulvérisé par une attaque en masse d’un commando de spécialistes! Le second a été cueilli, au seuil de la mort dans un parking souterrain, à la suite d’une dénonciation par un proche.

Deux destins qui seraient la marque d’un même combat?

Le révélateur de mêmes problèmes sociaux?

Ou le signe d’une même malédiction qui guette la France?

Entre Merah et Dekhar, fils de la banlieue, français n’ayant pas connu d’autres patries, la France rencontre de sérieux problèmes avec ses immigrés, dont beaucoup n’arrivent pas à trouver leur juste place dans la société.

Ces deux cas ne sont, malheureusement pour la France, que les parties visibles et médiatisées de l’iceberg que constitue l’immigration pour ce pays, ainsi que toute la problématique de l’intégration d’une partie de ses immigrés, même au niveau de la seconde voire la troisième génération.