Magazine Société
Notre premier Ministre perçoit dans la population une certaine lassitude face à l'impôt. Et il commence à penser que notre fiscalité est devenue trop complexe. Sur quelle planète vit-il? Depuis plus d'un an, il ne se passe pas un mois sans l'annonce d'une nouvelle taxe, d'une hausse d'impôt, d'une nouvelle contribution, du rognage davantage. Quant à la complexité, il y a largement contribué, compensant une hausse par une niche, créant un crédit d'impôt au lieu de baisser des charges sociales, cherchant systématiquement le contre-pied du gouvernement précédent, parfois contre toute logique.
Et si la mise à plat commençait par une recherche d'économie? En pleine crise, certains pays y sont parvenus. Lorsque les dépenses dépassent les recettes, la première des bonnes actions est de chercher à réduire les dépenses.
En se posant la question du moment : Si au lieu de demander ce que le pays peut faire pour nous, ne pourrions-nous pas chercher à savoir ce que l'on peut faire pour notre pays (JFK). Faut-il tout attendre de l'état?
En simplifiant les impôts, il serait certainement possible de diviser par deux les effectifs chargés de leur calcul et de leur collecte. En confiant au secteur privé certaines missions de service au public, nous pourrions espérer une meilleure efficacité.
Quelques pistes : diviser par 2 le nombre de parlementaires (limiter au passage les mandats à un seul renouvellement, à un seul mandat direct, à un seul indirect, obliger les fonctionnaires à démissionner pour être éligibles), restructurer les communes à la taille des nouveaux cantons, faire du conseil départemental une décentralisation du Conseil régional, confier les services académiques aux régions.