Michalak n’est toujours pas le classement malgré tous ses efforts pour prendre la place de Talès. Dans le classement des 9 il n’y est pas non plus. Mais alors il vaut quoi ce type ? Voici donc les cinq meilleurs ouvreurs tricolores de ces 25 dernières années.
Par Peyo Greenslip Jr
5. Thomas Castaignède. Le Vestiaire lui avait déjà rendu l’hommage qu’il méritait. Etait-ce une raison suffisante pour l’écarter du Top 5 ? La concurrence est telle qu’il est indiscutable. C’est d’ailleurs sans lui que la France est allée en finale de la Coupe du monde 1999. C’est donc grâce à lui que le numéro 1 est numéro 1.
4. Christophe Deylaud. Moins doué que Castaignède, mais plus durable, à Toulouse comme ailleurs. Il a remporté la Coupe du monde 1995, mais c’est Mesnel qui a disputé la troisième place. Comme quoi, finir sa carrière à Agen, même en fréquentant Fabrice Lhoumeau et Thierry Dumas, n’ouvre pas toutes les portes.
3. Franck Mesnel. A-t-on vraiment le droit de classer troisième un ouvreur qui jouait centre aurait demandé Thierry Lacroix, absent du classement. Vingt-cinq fois numéro 10, et pas seulement contre l’Angleterre, contrairement à ce que croyaient les fils de postier ayant regardé, seuls, Racing-Agen 1990 sur leur vieille télé Thomson. La Coupe du monde 1987 est aussi la sienne. Peut-on en vouloir à quelqu’un d’avoir aimé le pognon à une époque de sport amateur ?
2. Didier Cambérabero. Ailier de la dream team de 1987, c’est sans aucun doute le meilleur 10 du classement, l’un des meilleurs de tous les temps. La première place lui serait revenue si Mesnel n’avait jamais existé, allez comprendre. C’est le seul grand buteur Français à ce poste. Savoir utiliser son pied, ça peut servir. Michalak a pris un interprète.
1. Christophe Lamaison. Avec Castaignède, le seul du classement à avoir évolué uniquement dans des équipes de merde. Il s’est donc débrouillé tout seul avec Olivier Magne pour emmener un bien vilain quinze de France en finale de Coupe du monde. 28 points en demi,face à la plus grosse équipe des Blacks jamais vue. D’accord, c’était un accident, d’accord il a connu Sébastien Carrat. Mais d’abord, vous n’avez aucun moyen de changer le classement et ensuite personne n’a jamais atteint ce niveau dans toute l’histoire du rugby.
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