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La Reine des Neiges: le Disney de Noël de 2013

Par 3moopydelfy @3Moopydelfy

Mardi soir, mes Moopys et moi avons assisté à l’ avant-première au Grand Rex du dernier Disney : La Reine des Neiges. Mes merveilles ont décidé de donner leur avis sur Bonbonbisous. Prem rédige les ressentis en concertation avec ses frères et soeurs. J’avais eu la chance de découvrir le film d’animation en version originale suivie d’une masterclass en présence de Jennifer Lee, réalisatrice, accompagnée de Peter Del Vecho, l’un des producteur du film. Je vous parlerai de mon ressenti par rapport aux deux versions originale et française.

La Reine des neiges - Affiche- Elsa

Vous pouvez lire sans crainte, je ne dévoile aucun secret de l’histoire. Le duo Elsa et Anna du royaume d’Arendelle sont charmantes. L’ainée est née avec un pouvoir magique: celui de geler son environnement. Suite à une dispute, la cadette décidant de se marier avec un Prince (13eme enfant – j’ai noté ça en fait du monde à table-), Elsa fuit la cour, s’exile après avoir gelé le pays. Anna se lance à sa poursuite, sur sa route, elle croisera Kristoff (Kristofferrrrrr selon la princesse), Sven (son renne), Olaf (le bonhomme de neige des deux soeurs, Elsa lui a insufflé la vie).

Les voix françaises m’ont charmées. Celle de Dany Boon (Olaf) m’a fait de nombreuses fois sourire. Anaïs Delva (Elsa) est magnifique, elle a réussi à coller à la perfection au caractère de l’héroïne – et si j’en crois mes garçons et ma fille , qui l’ont vu 2 rangs derrière nous, elle est divinement belle, je confirme, même si vous vous en fichez, la chanteuse a su conquérir le coeur de mes enfants-

Les chansons interprétées par Anaïs Delva sont superbes. La voix transporte. Son timbre est à damner un saint. Une belle découverte, j’avais pourtant vu la bande annonce xxx fois avant la séance (merci ma mini qui a été charmé, elle chantonne avec joie les airs d’Anne et Elsa). Ma puce de 4 ans a décidé d’adopter le « Libérée, délivrée! Je ne mentirai plus jamais! Libérée, délivrée! C’est décidé je m’en vais! « 

Dany Boon, j’avais peur du résultat, j’ai été bluffée, il prête sa voix avec talent et brio à Olaf, le plus drôle des bonhomme de neige au rêve particulier. Le résultat s’avère drôle, touchant et étonnant. Il a énormément fait rire l’assistance, moi y compris. Son personnage apporte une note fraîche qui dédramatise la situation. Car les larmes peuvent couler. Je préviens, selon les sensibilités.

La bande originale est un délice pour les oreilles. J’ai juste eu un soupçon de doute à un moment entre le mot cadeau ou gâteau. J’ai osé l’émettre mes Moopys m’ont dit que j’avais mal compris. Les chansons restent dans la tête, elles sont entrainantes. Je pense que la bande originale va terminer à la maison. Je regrette juste les notes qui m’ont fait plusieurs fois pensé au Roi Lion. J’ai bloqué dessus. Mes enfants pas du tout, ils étaient transporté et aux anges. « La musique est trop belle maman. Et Elsa (Anaïs Delva) a la voix d’un ange ». C’est eux qui le disent du haut de leurs 4,6 et 8 ans. Je les contredirais pas, j’avoue que je suis moi aussi séduite. Comme par la voix de Emmylou Homs (Anna adulte) et Coralie Thuilier (Anna enfant- au passage les deux minis princesses possèdent un design de poupée très agréable)

Au niveau de la VO, j’ai aimé Kristen Bell que je n’ai pas reconnu en Anna. Et la somptueuse Idina Menzel pour Elsa m’a entraîné dans sa fuite avec plaisir. Jonathan Groff (Kristoff), Josh Gad (Olaf) apportent une touche d’humour délicatement rafraichissante. Les rires succèdent aux larmes. Les émotions sont magistralement mises en image.

La Reine des Neiges n’est pas un remake de Raiponce. Le charme est totalement différent. Les graphismes se ressemblent, en dehors de ça, c’est différent. Le récit, les personnages, les animaux, les êtres magiques, réservent des surprises détonnantes avec un arc un peu plus dramatique. Dans un sens, j’ai pensé à Rebelle (Brave) avec la tournure des événements, moins ciblée dans la romance du type de Cendrillon, plus dans l’émancipation de ses princesses. L’Amour avec un grand A a plusieurs visages, il passe pas uniquement par l’amour entre une princesse et un prince. D’ailleurs, Kristoff possède un atout séduction assez étrange à mes yeux, un grand gaillard au coeur d’or, la richesse du coeur. Pour la première fois, le rôle principal est tenu par deux princesses, deux héroïnes savoureuses, au caractère trempée, qui se métamorphose au gré de l’histoire pour le plaisir des grands et des petits.

[Avis] [Adaptation] La Reine des Neiges: le Disney de Noël de 2013

Kristoff et Anna

Le conte s’inspire d’Andersen, il prend une tournure moins tragique, délicatement fournie en rebondissements, parfait pour captiver les enfants. La magie est omniprésente comme les chansons, la musique tient une grande part dans le film. Si vous n’êtes pas fan, passez votre chemin, tout en ayant de grande chance de louper une très belle aventure. Elsa et Anna ont une relation délicate, l’une comme l’autre elles attirent la sympathie. Deux tempéraments différents, comme le feu et la glace, l’une est réfléchie l’autre impulsive, deux coups de coeur pour ma part. Olaf innocent adorable, Sven drôle, silencieux, Kristoff avec ses répliques (notamment l’une qui a valu une grand « il a raison » de ma mini lors de la scène dans le traîneau, chut, je vous laisse la surprise). Le ton se moque gentiment des contes de fées avec les princes et les princesses, il exprime la tolérance, l’amour et l’amitié, la bonté des personnages qui savent pertinemment le destin qui les attend.

FROZEN

Elsa dans sa tour d’ivoire

Au niveau du graphisme, le rêve Disney agit. J’ai eu les yeux qui piquent à quelques passages, l’animation de synthèse annihile par instant le charme des êtres humains. Les expressions des visages d’Elsa, Anna ou Kristoff en pâtissent. Rien de bien grave, juste un peu regrettable. Je n’avais peu eu cette impression avec Raiponce. L’ensemble demeure à tomber. Les dessins donnent envie de partir découvrir la Norvège. Les paysages sont saisissants de réalisme par moments, l’impression d’être plongée dans un livre est sublime. Le château de glace, la ville d’Arendelle, les décors, les flocons, la tempête, les costumes offrent un dépaysement glacé surprenant. Et j’ai eu autant de joie en version française qu’en version originale, j’ai été littéralement transporté dans un conte, mon âme d’enfant a eu envie de continuer l’aventure avec Elsa, Anna, Kristoff, Sven et Olaf.

En sortant de la salle, mes Moopys avaient des étoiles dans les yeux. Mes poussins m’ont demandé si on pouvait prendre une option sur le DVD pour la sortie. Et retourner en salle voir la Reine des Neiges, sans parler du merchandising qui a déjà élu domicile dans leur liste pour Noël et les anniversaires. La Reine des Neiges possède un atout coeur, qui fait fondre, ses personnages sont attachants, ils revisitent un conte tragique en le modernisant en chansons.

Moi en sortant de la Reine des Neiges

Moi en sortant de la Reine des Neiges

Ma déception de la soirée était la féerie des eaux, la magie de mon enfance a disparu. J’avais déjà eu un pincement l’année dernière avec le Monde de Ralph. Le show aquatique est toujours aussi beau visuellement, le point négatif pour ma part, vient davantage du choix des musiques, trop contemporaines. Je me souviens des airs de Disney. J’ai été un peu étonnée de voir Anna et Elsa se trémoussaient sur du gnam gnam style. Et d’autres musiques modernes, les enfants ont tous reconnu les notes dans la salle, ils tapaient des mains, et chantaient. Au risque de passer, pour le vieux dinosaure, au goût douteux, j’assume, j’aurai aimé avoir un autre style musical plus dans l’optique de la magie offerte par Disney depuis des générations.

Note:

8/10

Informations:

Sortie: 4 décembre 2013 / Distributeur: The Walt Disney Company France / Genre: Animation

Si vous voulez prévoir une sortie, sachez que le Grand Rex à Paris, propose en avant-première la Reine des Neiges et aussi la féerie des eaux du 20 novembre 2013 jusqu’au 5 janvier 2014.

Merci au Disney Social Club pour les avant-premières. 

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