“Après le décès accidentel de sa femme et de sa fille, le commissaire Sharko est un homme brisé. Insomnies, remords, chagrin… Difficile dans ces conditions de reprendre du service. Mais une macabre découverte va brutalement le ramener à la réalité : une femme est retrouvée morte, agenouillée, nue, entièrement rasée dans une église. Sans blessures apparentes, ses organes ont comme implosé. Amateur d'énigmes, le tueur est aussi un orfèvre de la souffrance. Et certainement pas prêt à s'arrêter là. Pour Sharko, déjà détruit par sa vie personnelle, cette enquête ne ressemblera à aucune autre, car elle va l'entraîner au plus profond de l'âme humaine : celle du tueur … et la sienne.”
Tout d'abord, je tiens à préciser que c'est le 1er Thilliez que je lisais et j'ai été bluffée. Je suis plus qu'enthousiaste d'avoir découvert un auteur de thriller que je ne vais plus lâcher. On est pris dans l'engrenage de l'enquête dès le départ et on s'y accroche… Hors de question de lâcher le commissaire en plein milieu du livre. Le suspens est omniprésent : on stresse avec le personnage, on a la gorge sèche par moment… L'auteur n'hésite pas à faire des phrases courtes, voire juste un mot et des points de suspension pour bien marquer l'angoisse, la situation du personnage et l'atmosphère a un moment précis. C'est vraiment un délice. Je me suis vraiment crue devant ma télé à regarder un policier, bien enfoncée dans le creux de mon canapé, à me demander ce qu'il allait arriver.
Il va me falloir par contre lire les premiers ouvrages de Thilliez parce que le personnage du commissaire évolue au fur et à mesure quel'auteur écrit. Il faut donc lire “Train d'enfer pour ange rouge” pour comprendre certains passages de sa vie. Mais cela n'empêche pas pour autant de lire “Deuils de miel” indépendamment.