Ma méthode (simple) pour se mettre au sport

Publié le 21 novembre 2013 par Fay @petitfourbi
En intro, je vais vous décrire quel genre de sportive je suis. Je suis le cauchemar des profs de sport (et pas que de sport, mais c'est une autre histoire). Je suis la fille qui déteste courir (courir après quoi ?), qui déteste la danse (wouhou je suis belle et j'ai une queue de cheval), qui déteste les sports collectifs (tiens connasse, je suis meilleure que toi), qui déteste les sports de combat (tu te fais péter la gueule une fois sur un ring, pas deux, crois-moi).
Bref, je DÉTESTE le sport. Tout le monde le sait dans mon entourage. Je n'ai aucune facilité, je m'invente une espèce d'asthme dès que j'approche de l'hippodrome, j'ai un point de côté en voyant une paire de basket et j'ai envie de vomir quand je pense au mot "courbatures".

Mais alors pourquoi

Cet été, j'ai perdu beaucoup de poids d'un coup. On se fout de savoir pourquoi. Le résultat des courses était simple : j'avais la fesse molle. Genre de la compote. Tout était mou d'ailleurs. Alors oui je suis assez grande et plutôt mince. Mais très molle. J'ai toujours été molle mais là, c'était de la mollitude extrème. J'avais besoin de me défouler aussi. On est dans une société où on ne peut pas se mettre à hurler quand on en a envie, à plein poumons, à se déchirer la gorge. Et fallait pourtant que ça sorte. Une collègue de boulot m'a parlé de sa salle de sport, juste à côté du boulot. Keep Cool, le sport sans la frime. Tu parles d'un slogan. Je partais sceptique.

Source : Pénélope Joliecoeur

La salle de sport

Je me retrouve donc dans une salle de sport. Autant vous dire que ça a bien fait marrer ma famille et mes copines. Et puis moi aussi, soyons franche. J'ai parlé de ma mollitude à "mon coach", de ma phobie de la courbature et de mon endurance digne d'une limace sur le point de se faire saler la tronche par un sale gosse. J'ai pas eu honte, parce qu'il y a toute sorte de gens dans une salle de sport. Il en a vu d'autres. Il m'a indiqué quelles machines me feraient du bien, à quelle puissance les régler et combien de temps tenir. Je n'ai pas l'esprit de compétition, mais il est hors de question que je ne reste pas le temps indiqué sur la machine. Nan mé oh ! J'ai de l'orgueil moi madame.Je me suis finalement prise au jeu.

Bien choisir sa salle de sport, est-ce important ? Là, je pourrais pas vous répondre, j'en ai testé qu'une. Je ne vais pas voir mon coach, je ne parle pas à mes camarades. J'y vais pour faire mon sport, à vous de voir quelles sont vos attentes.

Le plaisir

Mes copines sont sportives : une footballeuse, une danseuse-tennisman-boxeuse, une judokate, une férue de zumba...Bref, elles te racontent toutes avec leur ai ébahi que dès qu'elles ont trouvé leur "2ème souffle", elles commencent à prendre leur pied et ça va tout seul. Tu as l'impression qu'elles parlent de préliminaires (et c'est un peu ça).Je sais pas si j'ai trouvé mon "2ème souffle" mais en tout cas, je comprends ce qu'elles aiment dans le sport : quand tu es lancée et que tu veux plus t'arrêter, que tu sens que ça fait du bien, que ça te défoule, et ça te vide la tête. Donc, oui, je le reconnais publiquement : faire du sport, ça fait du bien.

Mes astuces


Le rythme
Pour commencer, il faut s'instaurer un rythme. Moi j'ai choisi d'y aller 2 soirs par semaine. Au début, je m'imposais minimum 45 minutes. Maintenant, au bout d'un mois je reste 1h30. Je ne me suis pas stressée, ni culpabilisée. Il faut aller à son rythme et laisser le temps à son corps de s'adapter.

Source : Margaux Motin


La tenue
C'est complètement psychologique, mais va dépenser 150€ à Décat' pour un joli jogging (mon dieu, j'ai dis "joli-jogging", je suis navrée, c'est sortit tout seul, je ne le pensais pas). Tu verras que faut la rentabiliser cette somme. Tu te dis "Je ne me suis pas achetée ce truc infâme pour rien". Plutôt mourir que de le porter à la maison, ou pire, pour sortir. Il n'y a qu'à la salle de sport que tu peux le porter. Tu sais ce qu'il te reste à faire.
La musique et les vidéos
Je crois que tout est là. J'attaque toujours avec 20 minutes de vélo, histoire de m'échauffer. Vu que c'est un peu chiant comme machine, je me mets une vidéo sur mon iphone et go! J'en profite pour découvrir des blogueuses, ça passe vite et je joins l'utile à l'agréable.
Ensuite je passe à la marche nordique avec ma collègue, et là, pas le temps de toucher l'iphone, tes mains sont trop occupées à t’agripper à ton cœur de peur qu'il lâche.
Et c'est là que je suis lancée, je file sur les machines qui me musclent la fesse et vas-y la playlist booty-shake, j'envoie la sauce sévère. C'est à ce moment-là que je dois cracher mes endorphines plein pot, parce que depuis mon stepp', j'ai l'impression que je peux monter le Mont Blanc en trikini sans m'essouffler. Mieux : je suis persuadée que mon corps se transforme et que Shakira n'a qu'à bien se tenir.
C'est donc ça le sport.

Les résultats


Je me suis tout de suite sentie mieux dans ma peau. Déjà parce que je m'étais prise en main. Prendre conscience que quelque chose ne va pas et faire le nécessaire pour aller mieux, c'est un grand pas.Et mon corps a commencé à changer rapidement. N'exagèrons rien, Shakira n'a rien à m'envier. Mais quand même. Je pourrais bientôt casser des noix entre mes fesses. Poussez-vous de devant, j'ai entrainement !