Ici, les chercheurs de l’Université de Cambridge du Karolinska Institute (Suède) ont étudié la localisation de la protéine NAALADL2 dans la cellule cancéreuse, son action, en particulier sur l’expression d’autres gènes impliqués dans la cancérogenèse.
Ils constatent que,
· NAALADL2 est présente à des niveaux élevés dans les cellules et tissus de cancers du côlon et de la prostate,
· qu’en évaluant les niveaux de protéine, ils sont en mesure de faire la distinction entre tissus sains et tissus cancéreux, avec un relativement bon niveau de précision :
· niveau de sensibilité de 86% (% d’échantillons correctement diagnostiqués positifs)
· niveau de spécificité de 86% (% d’échantillons sains correctement diagnostiqués négatifs)
· si les niveaux de NAALADL2 sont ainsi déjà plus élevés dans les tissus cancéreux, ils le sont encore plus en cas de tumeurs plus diffuses et plus agressives.
· Enfin, le niveau de la protéine est lié à la survie sans récidive et la survie globale après prostatectomie radicale c’est-à-dire retrait total par chirurgie.
La recherche en est encore à un stade précoce, précisent les auteurs qui expliquent leurs résultats par l’impact de NAALADL2 sur un certain nombre de voies impliquées dans le développement du cancer, mais leurs résultats suggèrent l’identification d’un nouveau biomarqueur utile pour le diagnostic comme pour le pronostic. Même si, de nombreuses autres recherches sont nécessaires avant le développement d’un test utilisable en pratique clinique.
Source: Oncogene November 18 2013 doi:10.1038/onc.2013.464N-acetyl-L-aspartyl-L-glutamate peptidase-like 2 is overexpressed in cancer and promotes a pro-migratory and pro-metastatic phenotype (Visuel NHS, Fotolia)
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