Les surprises architecturales et paysagères sont nombreuses à Kyoto. Toujours dans le quartier d'ichioji, qui n'en est pas un, des maisons pop, des machiya, du moderne bien fait, du vieux laissé et du vieux où même des Japonais aimeraient habiter.
Il doit y avoir cette idée répandue chez l'autochtone, qu'une maison en bois avec des murs en torchis, ça brûle et il y fait froid. C'est vrai. Résultat, on veut désormais vivre dans une maison en dur où le bois reste dans les fondations. Ca brûle moins bien, mais il fait toujours aussi froid.
On se rend difficilement à Ichioji. Sans vélo ou sans bonnes chaussures, pas la peine d'y aller. Encore moins de raison de s'y être sans vouloir s'y perdre.
Les rues ne doivent pas toutes êtres sur les cartes, mais il y en a qui ont vu bon de construire leur demeure ici.
On a l'impression que tout s'est fait par hasard, mais j'ai du mal à le croire. Pas loin trône l'Université d'Art et de Design, celle où les étudiants doivent gravir de dizaines de marchez avant de rentrer sur le campus.
De l'autre côté, il y a Prinz ou mieux, Keibunsha, the librairie de la ville.
On peut rester des heures à Keibunsha, à feuilleter livres et magazines (il y en a qui sont intéressés par les magazines de design et d'architecture japonais ?). Très bonnes sélection de savoirs qui rassure après avoir allumé la télévision. Tout le monde n'est pas con, mais dans un parc, on a mis un wagon. De l'art sans le savoir.