Il paraîtrait...

jeudi 21 novembre 2013

- que c’est parti. Hier, la neige et le verglas ont semé la pagaille en Rhône-Alpes, des milliers de foyers ont été privés d’électricité, et il y a eu d’importantes perturbations sur les rails et sur les routes. Vous avez bien lu ? Vous avez bien intégré ? Vous avez bien compris ? Et pourtant, on vous gavera d’images mille fois vues, de témoignages mille fois entendus, on va vous le répéter en boucle pendant les 4 ou 5 mois qui vont venir, et sûrement plus de mille fois. Il est toutefois probable que, parfois, le nom de la région de France change, mais il faudra vous contenter de cette seule fantaisie. Bien évidemment, si ce seul malheur était notre seul malheur, on pourrait dire qu’on se rapproche du bonheur.
- que selon un sondage publié mardi aux États-Unis, seuls 42 % des Américains approuvent encore la politique de leur président, soit une baisse de six points en un mois, et, son niveau le plus faible, lower than ever. Oh, le copieur, se serait écrié François Hollande. Barack Obama chute, on parle de sa cote, bien sûr, sinon la vidéo aurait fait le tour du monde. On peut en déduire qu'il tente, avec peine, d'imiter notre président. Certes, Obama a été élu à la tête de son pays bien avant Hollande, mais quelles vidéos a-t-il visionné en boucle pour trouver sources d'inspiration ? A n'en pas douter les discours de François lorsqu'il était premier secrétaire du parti socialiste. On doit demander dollars pour le copyright. Bien évidemment, si ce seul labeur était notre seul labeur, on pourrait dire qu’on se rapproche du bonheur.
- qu’à côté des points d'exclamation et d'interrogation, certains auteurs ont tenté d'introduire dans la langue française le point d'ironie, destiné à indiquer qu'une phrase est ironique, pour que les lecteurs comprennent, afin que l’ironie soit comprise par celui ou celle qui lit, et que l’ironie du propos soit saisie, afin que l’ironie n’échappe pas à personne, et surtout pas à celui ou celle qui doit percevoir l’ironie dans le propos qu’il lit. Plusieurs formes furent proposées, la plus commune étant un point d'interrogation inversé, mais il ne connut pas un grand succès, bien qu'il existe en caractère informatique. Devrait-on vraiment le réhabiliter pour faire entendre l’ironie ironique ? Bien évidemment, si ce seul questionnement était notre seul questionnement, on pourrait dire qu’on se rapproche du bonheur.