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Indila - Dernière danse (audio)

Publié le 20 novembre 2013 par Urbansoul @urbansoulmag

C’est en 2010 que la voix d’Indila m’a émue pour la première fois, élevant le sublime Hiro de Soprano de ses mélodies aériennes. La chanteuse a enchaîné les collaborations depuis, sans jamais se dévoiler pour autant. Le refrain sauce Bollywood du Thug Mariage de Rohff, c’est elle mais si certains sites la disent d’origine indienne, il se murmure qu’elle serait en réalité une Algérienne du nom d’Adilla qui, en grande amoureuse de cette culture colorée et épicée, aurait choisi de s’en inspirer, apprenant même l’hindi qu’elle met volontiers en musique. En attendant une confirmation ou une infirmation mais surtout, plus d’infos à son propos, c’est le talent d’Indila qui parle depuis trois ans maintenant. On a ainsi pu l’entendre sur Yema de Kayna Samet, Effet miroir de L’Algérino, Bye Bye Sonye de DJ Abdel, Criminel de TLF, Poussière d’empire de Nessbeal ou, plu récemment, Dreamin’ de Youssoupha.

Après avoir longtemps joué les artistes de second plan (et avec brio !), la chanteuse polyglotte donne désormais le coup d’envoi de sa carrière solo et prépare chez Capitol son premier album, produit par Skalpovich (anciennement Skalp). « Voilà… Notre histoire commence maintenant !, a-t-elle annoncé sur Facebook. Je pense qu’il est temps pour moi de vous ouvrir les portes de mon microcosme. Je ne savais pas par où commencer, alors je me suis dit que, finalement, le mieux ce serait par là… Suivez-moi… »

Et alors que je l’attendais naïvement dans un registre urbain à l’instar de ses projets précédents, Indila plie bagages et opère un virage à 360° avec son premier single Dernière danse. Le changement musical est si radical que ce genre de titre ne figurerait probablement pas sur Urban Soul d’ordinaire mais j’avais envie d’en parler parce que ça m’a rappelé l’évolution d’un certain Stromae, qui est lui aussi passé du milieu du rap à « la chanson à textes ». En ce qui me concerne, j’ai presque envie de dire qu’elle semble en être la réponse féminine, tandis que d’autres ne pourront sans doute pas s’empêcher de comparer son décroché de voix à Najoua Belyzel. Quoi qu’il en soit, je reste admirative de la liberté vocale d’Indila et de la qualité de son écriture, qu’il me tarde de retrouver dans de prochains morceaux…

Aimez Indila, suivez Indila.


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