Critiques Séries : Almost Human. Saison 1. Episode 2. Skin.

Publié le 20 novembre 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

Almost Human // Saison 1. Episode 2. Skin.


Après un premier épisode plutôt sympathique, ce second épisode est sur la même lignée. Almost Human est loin d’être la digne descendante de Fringe. Ce n’est pas nécessairement un mauvais signe pour la suite, notamment car il y a toujours un énorme potentiel mais je pense que cela veut dire que cela ne sera pas une série aussi ambitieuse. Dans ce second épisode l’alchimie entre Karl Urban et Michael Ealy est de plus en plus palpable mais fonctionnait déjà quelque chose dans le pilote de la série. Cela permet de délivrer quelque chose d’assez cocasse même si parfois cela me donne l’impression d’être devant une série de USA Network. Disons que l’atout maître de Almost Human c’est d’avoir une belle mythologie qui donne envie d’aller plus loin que cette simple alchimie. Disons que ce duo fonctionne un peu comme le pilier de la série même si à mon humble avis cela pourrait être fait de façon différente. On sent que les deux acteurs passent du bon temps ensemble. Du coup, cela permet d’avoir des épisodes particulièrement bien fichus et amusants. Pile poil ce que l’on peut vouloir de la part d’une série de ce genre là.
Bien entendu, il y a des robots qui servent aux humains pour avoir des relations sexuelles. Cela me rappelle énormément Real Humans / Akta Manniskor. Du coup, la place de Minka Kelly dans cette histoire était plutôt bien ficelée. Surtout que l’actrice, qui n’est pas ce qui se fait de mieux sur le marché de l’Acting Studio, ne s’en est pas trop mal sorti. Cette semaine, un groupuscule pas très net kidnappe des femmes, les droguent dans un laboratoire et les transforment en escorts. Cela va permettre à Kennex et Dorian d’enquêter et de nous délivrer quelque chose d’assez efficace. Le mélange d’Almost Human n’est peut-être pas aussi bien ficelé que celui de Sleepy Hollow par exemple. L’aspect fun est très proche de ce que peut faire USA Network et puis la mythologie, certes assez grande n’est pas forcément très développée. Disons que contrairement à Sleepy Hollow, Almost Human ne cherche pas à trop en dire. Ce n’est pas un reproche que je peux faire à cette série, notamment car il y a diverses interactions que j’ai beaucoup aimé (notamment celles dans la voiture).
Cependant, je trouve dommage que Valerie ne soit pas mieux utilisée. Les personnages féminins de Almost Human sont assez marginaux finalement. Peut-être qu’ils vont prendre un peu plus de place par la suite. Finalement, ce second épisode confirme ce que j’ai pu voir dans le premier épisode. Ce n’est pas mauvais, mais ce n’est pas exceptionnel non plus. J’ai peur que la suite de Almost Human prenne un chemin beaucoup trop mécanique et peut-être usant. J’avais envie de voir une série très ancrée dans son temps (c’est à dire le futur) et qu’elle nous présente un truc assez proche de Real Humans. Notamment du point de vue de la réflexion sociologique car les androïdes ont une place importante. Du coup, je me demande vers quoi Almost Human cherche à se diriger réellement. J’aime bien la dynamique entre les deux héros qui fonctionne toujours aussi bien et semble déjà installée depuis des années alors que cela ne fait que deux épisodes. Cela va me motiver à aller plus loin (en plus du sujet de science fiction qui me passionne). Il y a pas mal de choses avec lesquels la série peut travailler dans ce qu’elle a introduit (notamment avec Dorian ou même avec Valerie), reste plus qu’à tout exploiter.
Note : 6/10. En bref, un second épisode dans la lignée du premier.