Elle se récolte en automne, haut perchée sur le palmier, notamment dans le Maghreb.
Charnue et pourvu d’un noyau, la datte est un petit fruit allongé couleur ambre, en forme de doigt, comme son nom le laisse deviner.
Variété Medjoul en tête, les dattes arrivent dès l’automne sur les étals de nos commerces, délicieusement sucrées.
Elles peuvent se cuisiner tant en version sucrée
que dans des plats salés, notamment avec de l’agneau ou du poulet, par exemple.
Soleil et chaleur sont indispensables à la culture des dattiers, ces palmiers qui poussent lentement.
Pour peu qu’ils aient les pieds dans l’eau, ils peuvent atteindre trente mètres de hauteur et s’ils sont bien entretenus, donner cent kilos de fruits par année.
Pour récolter les dattes, il faut de l’agilité et de la patience.
L’agilité de celui qui grimpe, serpe à la main, pour dégager les régimes qui pèsent jusqu’à dix huit kilos chacun.
De la patience pour celles – c’est un travail féminin – qui les trient et les font sécher.
La datte est peu calorique, mais très énergétique.
Elle contient beaucoup de sucre et de fibres – elle remédie à la paresse intestinale – et elle est également constituée de minéraux, en particulier du potassium – bon pour les muscles et le système nerveux – du magnésium et du phosphore.
article paru dans le coopération no 47 du 19 novembre 2013 signé mtpp