Cinquième volet de la série des chroniques turques de Maurice Pialat, certainement la pièce plus audacieuse esthétiquement parlant, et la plus triste aussi. Racontée sur des poèmes de Nazim Hikmet, on y ressent toute la mélancolie d’Istanbul que l’on appelle hüzün, le mal de vivre propre à la ville. Silencieuse et chaotique, c’est une plongée dans l’Istanbul des petites gens avec en sus, une cérémonie étrange au début, avec ces petits garçons habillés de blanc qu’on vient de circoncire…
Maître Galip
de Maurice Pialat
France/1964/11’/35 mm
Avec la voix de André Reybaz.