Vous avez du vous en rendre compte, j'ai un peu accéléré dernièrement sur les chroniques ciné ( et il me reste encore 3-4 films dont je ne vous ai pas encore parlé), et je suis pas loin ces dernières semaines d'avoir frolé les 3 films par semaine... ce qui veut dire que j'arrive plus ou moins à tenir les films dont je vous parle dans les sélections depuis la rentrée pour mes sélections, ce qui la rend plus nécessaire que jamais pas vrai?
Mais il arrive que parfois, les 3 films dont je vous parle ne me font pas envie de la même façon, et c'est ce qui se passe ce 20 novembre avec incontestablement un film qui m'excite tout particulièrement, et les deux autres qui viennent quand même assez loin derrière :
1. «Les garçons et Guillaume, à table!
Le pitch :
" Le premier souvenir que j’ai de ma mère c’est quand j’avais quatre ou cinq ans. Elle nous appelle, mes deux frères et moi, pour le dîner en disant: «Les garçons et Guillaume, à table!» et la dernière fois que je lui ai parlé au téléphone, elle raccroche en me disant: «Je t’embrasse ma chérie»; eh bien disons qu’entre ces deux phrases, il y a quelques malentendus.»
Pourquoi je veux y aller :
- car cet film est une adaptation cinématographique du spectacle éponyme de Guillaume Gallienne.que j'avais hélas raté sur scène mais dont j'avais entendu énormément de bien d'un peu tout le monde;
- car Guillaume Gallienne justement, comédien de la Comédie française, est un artiste à part, un artiste génial, un virtuose de la prose, un génie du burlesque, un comédien qui excelle dans le registre de la comédie.
- car le film, présenté en ouverture de la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes 2013, accumule les prix : Prix Art Cinema Award et Prix SACD de la « Quinzaine des réalisateurs » à Cannes cette année, Prix Michel-d'Ornano 2013, Prix du public au Festival du film francophone d'Angoulême 2013,il arrive en salles précédé d’un excellent bouche à oreille, étant pour beaucoup considéré comme la comédie de l’année.
Les garçons et Guillaume, à table ! - Bande-annonce (VF)
2. Borgman
Le pitch :
Camiel Borgman surgit dans les rues tranquilles d’une banlieue cossue, pour sonner à la porte d’une famille bourgeoise. Qui est-il ? Un rêve, un démon, une allégorie, ou l’incarnation bien réelle de nos peurs ?
Pourquoi je veux y aller :
- Réalisateur du film les Habitants, un film datant de 1992, qui m'avait intrigué lors de sa sortie salles, Alex van Warmerdam est un de ces cinéastes méconnus dont chaque film mérite d'être vu;
- car ce film a eu les honneurs d'une selection officielle à Cannes cette année qui a intrigué pas mal de festivaliers avec cette oeuvre à la fois mystérieuse et envoutante.
BORGMAN - BANDE-ANNONCE OFFICIELLE
3.Victor Young Perez:
Le pitch :
Victor Perez, dit Young Perez, 136 combats, 91 victoires dont 27 par KO, Champion du monde des poids mouches, est sur le ring. Cette fois là, il sait qu’il ne peut pas gagner ce combat. En face de lui Kurtz, le soldat allemand de 20 centimètres et 20 kilos de plus que lui. Autour de lui les cheminées des fours crématoires recrachent les cendres de ses camarades d’infortune. Et pourtant, encouragé par son frère Benjamin déporté lui aussi et par des milliers de regards muets, Victor, ce petit juif arabe, tiendra tête à ces monstres durant quinze rounds.
Pendant l’enfer de ce combat, Victor verra défiler sa vie.
La Jeunesse insouciante de Tunis avec Rachid, Maxo et Benjamin.
Il y retrouvera l’amour avec la bellissime Mireille.
Il revivra sa gloire et sa descente aux enfers, enfer bien agréable à côté de l’Indicible dans lequel les coups de Kurtz le ramèneront.
Pourquoi je veux y aller :
- car si jusqu'à présent si la boxe a donné lieu à de très grandes oeuvres ( et de grands cinéastes) du cinéma américain, de "Raging Bull" à "Million Dollar baby" d'Eastwood,en passant par "Ali" de Michael Man, on a hate de voir le cinéma français s'aventurer sur les terres de ce sport pourtant très cinégénique.- car le scénario, qui s'inspire de l’histoire vraie et tragique d'un boxeur, champion du monde des poids mouches (en 1931),Victor Younki, appelé Victor Young Perez et qui connaitra une fin tragique en étant déporté en Allemagne en 1943, à Monowitz, un des camps d’Auschwitz est ultra romanesque en diable.
- pour voir la première apparition de Brahim Asloum à l'écran et pour son premier film, Brahim Asloum endosse un rôle sur mesure, celui d’un boxeur qui, comme lui, fut champion du monde poids mouche dans un rôle qui semble totalement taillé pour lui :
"Victor Young Perez" de Jacques Ouaniche - Bande annonce
Bref un film qui pour moi l'emporte haut la main devant les autres (j'aurais pu aussi mettre Capitain Philipps de Paul Greengrass, mais j'ai du mal avec Tom Hanks)...et pour vous alors, même préférence pour Guillaume?