Cet épisode m'a également plu car il permet de développer quelques personnages secondaires assez importants pour la suite d'après moi. Cela qui m'a le plus amusé est bien évidement Dar Adal, qui grimpe dans mon estime à chaque apparition. Mike Higgins (William Sadler) est un ajout intéressant et temporise assez bien les altercations entre Saul et Lockhart. A côté de ça, on développe un peu Fara et bizarrement, j'ai apprécié ces passages, alors qu'ils ne sont pas vraiment nécessaire à l'intrigue générale. Cependant, ils permettent de faire perdurer le malaise concernant l'affaire Javadi. J'ai également trouvé intéressant d'expliquer un peu mieux l'arrivée de Fara dans l'histoire et son contexte familial ambigüe.
Le cliffhanger de l'épisode n'était clairement pas ce que je m'attendais à Saul de faire lorsqu'il parlait de sa mission. J'ignore où tout cela va nous mener mais j'en trépigne d'impatience. Le traitement de cette séquence est visuellement très intéressant et la mise en scène est géniale. L'absence récurrente de Brody est largement rattrapée par la performance époustouflante de Damian Lewis. En quelques secondes à l'image il parvient à faire passer tellement de souffrance que ça en est désarmant. Reste à savoir comment la suite va se dérouler et si, comme je l'aimerais, Brody va revenir sur le devant de la scène.